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Le nombre 3

  • Gérard Baudou-Platon
  • 21 août
  • 14 min de lecture
Gérard Baudou-platon
Gérard Baudou-platon

Préambule à l’intention du lecteur :

Les lignes écrites ci-dessous utilise des mots, des groupements de mots qui, peut-être, pour une lecture plus rapide, voire commode, seraient éliminés au  profit d’une formulation plus simple les expliquant selon ma vision personnelle. Je n’opte pas pour cette solution, au bénéfice du lecteur. En effet, sous cette forme de présentation et sous cette forme d’écriture, les mots et expressions  utilisées gardent leurs propres vibrations. Leur sémantique lorsqu’elle ne parle pas immédiatement, oblige le lecteur à s’arrêter, à chercher, à se laisser investir, à continuer puis revenir, à investiguer d’autres sources … bref, à méditer … puis chemin faisant … un flash, un souvenir, une pensée surgit … elle vient de l’âme, de l’inconscient( en forme … d’Eurêka

 

Lire … relire … mille fois remets sur le métier …

La substantifique moelle … alors apparaît … lumineuse … claire … nourrissante ...



 

 

Le Trois

 

En guise d’introduction :                St Jean

Au commencement                         (à l’origine de tout devenir)

Il y a le verbe                                  (Logos, énergie, substance)

Et le verbe est près de dieu             (L’Unique, la Cause, L’Etat-Cause)

Et Dieu est le verbe                        (L’état-cause absorbé est l’Energie-substance en s’incarnant)


Pour ce faire : un objet de méditation …. un œuf opaque chapeauté par un serpent (représenté par une forme de pieuvre dont les tentacules enveloppent l’œuf)

 

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Le « Purusha » de forme ovoïde symbolisant la conscience pure et la « Prakriti » sous forme de serpent représentant la puissance féminine.

L’union de celui-ci qui perçoit et du perçu comme un équilibre de forme et d’énergie, à la fois personnel et cosmique. Dans l’intensité totale de cette étreinte, les deux deviennent, semble-t-il, un principe unique, expérimenté comme la transcendance de la dualité … la complexité infinie dans l’unité totale.

 








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Le trois est un nombre fondamental dans toutes les traditions. Il possède

un décodage quasi universel. Il est multidimensionnel car il exprime un ordre intellectuel et spirituel en trois plans : en « Dieu ou Grand Architecte », dans le « Cosmos » et dans « l’Homme » …

 

·       Il synthétise, souvent, la Tri-Unité de l’être vivant,

·       Il résulte de l’œuvre mis en mouvement par l’alchimie du « 0 », du « 1 » et du « 2 »

·       Il est l’union du ciel et de la Terre

·       …

 

Le Tao[1] produit « 1 » … puis « 1 » produit « 2 » … « 2 » produit « 3 » …

Trois est le « premier nombre impair » (nous laissons le 1 de côté puisque qu’il exprime le Tout). Il sera, alors, considéré comme le nombre du Ciel, le « 2 » « premier nombre pair » sera le nombre de la « Terre ». Naturellement, nous pouvons en conclure que le chiffre de l’Homme (avec un grand « H ») sera le « 5 » (3 + 2). 

L’Homme est le lien inconditionnel et statutaire entre « le Ciel et la Terre ».

Quant à « 1 », appartenant, nous l’avons déjà exprimé, au monde non polarisé et bien qu’étant déjà dans le monde manifesté, il représente l’état primordial, origine  de toute chose.

« 3 » disent les chinois est un nombre parfait (Tch’eng), l’expression de la totalité, de l’achèvement … rien ne peut lui être ajouté … c’est l’achèvement de toute manifestation … l’Homme fils du Ciel et de la Terre, complète la grande triade

 

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Il en sera de même pour les Chrétiens qui considèrent le « 3 » comme l’achèvement de l’unité Divine … « Dieu est Un en Trois personnes ».

 

Le Bouddhisme possède une expression achevée de cela dans le « Triple Joyaux » ou « Triratna » (Bouddha, Dharma, Sangha) dans la voie du « Grand Véhicule ».

 

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  Les Taoïstes traduisent cela en « Tao, Livres, Sangha » :

 

·   Le temps est triple « Trikâla » : passé, présent, avenir,

·   Le monde est triple « Tribhuvana » : Bhu, Bhuvas, Swar (Terre, Atmosphère, Ciel),

·   …       

 

Le Tao, littéralement « Voie », mais aussi doctrine à l’origine. Puis, il fut assimilé à « la voie de l’homme ». dans le Confucianisme, il s’agira, alors, du comportement humain. Dans le Tao-te ching de Lao-Tzu, le notion de Tao prend un sens beaucoup plus métaphysique et devient le principe premier qui enveloppe toute chose animée ou non y compris la génération des phénomènes que produit le monde (Manifesté ou non) dans son évolution.

 

L’être est la fonction du Tao et … le non-être est son essence !!!

 

Au chapitre 14 du Tao-te Ching, il est écrit :

 

Le regardant, on ne le voit pas, on le nomme l’invisible,

L’écoutant, on ne l’entend pas, on le nomme l’Inaudible,

Le touchant, on ne le sent pas, on le nomme l’impalpable.

Ces trois états dont l’essence est indéchiffrable se confondent finalement en Un

Sa face supérieure n’est pas illuminée,

Sa face intérieure n’est pas obscure,

Perpétuel il ne peut être nommé,

Ainsi, il appartient au royaume des sans-choses,

Il est la forme sans-forme et l’image sans l’image … 

 

Les Hindous quant à eux considèrent la manifestation comme triple « Trimurti » soit : « Brahma », « Vishnu », « Shiva » et leurs aspects : « Producteur », « Conservateur », « Transformateur ».

 

 

 

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Lesquels correspondront aux trois tendances fondamentales contenues dans les « Trois Guna » : « Rajas », « Sattva », « Tamas » (Expansive,  Ascendante ou centripète, Descendante ou  centrifuge).

L’on retrouvera cette tripartie dans la syllabe germe « OM » qui se prononce « AUM » selon les trois états de la manifestation

 


 

Un premier décodage du « OM » Hindou

 

-        Le point et le Voile (1) : le point représente l’unique objet de concentration (le Bindou), celui de la conscience universelle. Le Voile symbolise ce qu’il faut lever pour obtenir « le passage » 

-        Le ‘3’ représenterait les trois triades fondamentales du disciple(2) : Corps, Esprit, Souffle ; Volonté, Amour-Sagesse, Intelligence-Action ; être, Avoir, Faire.

-        L’Oreille (3) symbolise le Son fondamental, la vibration qui dissoudra … le Voile  

 

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Un second décodage dit ceci :

-        Le monde matériel de la conscience éveillée, le niveau de l’activité extérieure, donc, du plus concret est figuré par la plus grande courbe (celle de la partie basse de l’indice ‘3’).

-        Le niveau de l’état de rêve que stimulent non pas les objets extérieurs mais uniquement les concepts de la pensée est symbolisé par la deuxième courbe (celle qui a été nommée « l’Oreille » ci-dessus). Laquelle se situe à mi-chemin chemin entre la veille et le sommeil.

-        La Courbe supérieure de l’indice ‘3’ symboliserait l’inconscient que nous appelons le sommeil profond. Elle sert d’intermédiaire car elle se trouve au plus près de la conscience absolue qui illumine et domine les trois autres registres : c’est « Turya »  (la surconscience)    

 

De même l’on trouvera sur le plan Alchimique …

·       Les « Rois Mages » dont René Guénon dira qu’ils sont trois fonctions  claviculaires du Roi du monde attestées par la personne du « Christ » … « Roi, Prêtre, Prophète »

·       Les trois éléments de l’œuvre : le « Soufre », le « Mercure » et le « Sel » …

·       Les trois Vertus théologales,

·       Les trois phases de l’œuvre. Pour l’exemple voyons ce que dit « le dictionnaire raisonné de l’Alchimie et des Alchimistes[3] » au sujet de l’Alchimie spirituelle :

 

De très haute antiquité, assurent ses adeptes, elle affirme que l’homme est la matière première de l’œuvre. Elle ne vise pas à obtenir la possession de l’Or vulgaire ou la mise en œuvre de pouvoirs magiques, mais elle tend à la sainteté. L’Alchimiste se confond avec l’œuvre. Il est œuvre, matière, but, voie, aboutissement. La première phase de l’œuvre, phase sur laquelle la plupart des auteurs se taisent, parce qu’étant divulguée elle rompt la trilogie de l’œuvre, est « l’œuvre au noir », ou, plus promptement parlé « au bleu ». C’est une phase d’approche où l’homme est dans le monde vulgaire, aveuglé par ses erreurs, entravé par ses passions. …. Mais sa démarche est, déjà, entamée. Parvenu à une lumière certaine, il découvre la nature de l’homme. Alors seulement commence la vraie œuvre au noir, celle du « Vitriol » dont l’initie sort après une mort symbolique. L’œuvre au blanc peut, alors, commencer. Si l’homme nouveau est pur, il n’est pas, encore, formé, c’est un nourrisson. Par son laboratoire (Labor et Oratio), c’est-à-dire travail et prière, il parvient, enfin, à la maîtrise (l’œuvre au Rouge). Cependant, comme dans l’Alchimie opérative, ces trois grandes étapes n’achèvent pas l’œuvre car elles ne sont que préparatoires. Commence alors la « coction », c’est-à-dire l’édification morale avec l’aide de la force divine omniprésente, qualifiée de « rosée céleste ». A mi-chemin de son édification il rencontre « la Rose et la Croix ». S’étant re-construit, lui-même, il porte, enfin, les fleurs du rosier spirituel. Au terme de sa quête il devient « Kadosh », c’est-à-dire en état de Sainteté. Il possède l’élixir de longue vie puisque son état lui assure la vie éternelle dans le monde Divin. »        

 

·       Citons, enfin, le magnifique chemin initiatique vécu et présenté par Pierre Séa et Laure de Neith[4] dans leurs profonds et poétiques ouvrages : « la symphonie Alchimique » et « Quintessence » …

 

Thot, Dieu Lune

Magicien absolu

Hermès, le trismégiste,

De toi s’est inspiré

Ne laisse pas se perdre

En de labyrinthiques voies,

Tes enfants en la Sainte Science.

De la connaissance

Tu as créé le Verbe

Ô, Djehouty-Thot

Vers toi, en silence,

Élever nos paumes,

Perpétuer le geste !!!

Pour le miracle d’une seule Chose

Et enfin

Du lait de vierge

Nourrir l’enfant royal

Isis de ses ailes

Protège le Dieu endormi,

Insufflant l’énergie vitale

Au corps en léthargie

Aset, magicienne

Du Dieu caché

Tu as appris la formule.

Mère des mères,

Auprès de toi,

Nous sommes venus et

Nous avons repris courage.

Vaisseau de l’amour.

 

De mon frère et ami, Pierre Séa qui quitta, bien trop tôt, notre espace-temps-commun et Laure de Neith, grands initiés, s’il y en a, je publie cette image travaillée par eux avec un sens profond de l’amitié et du respect que nous nous portions.

 


 

 

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Continuons notre rapide voyage …

 

En Chine, dans le symbolisme alchimique deux entités sont mises en avant « Li[5] » et « k’An[6] ». Elles font partie des « 8 » trigrammes de références dans la description de l’Unité : « K’ien[7] » (la perfection active), « K’ouen[8] » (la perfection passive), « Tch’en[9] » (l’ébranlement), « K’an » (l’âbime), « Li » (le feu), « Ken[10] » (l’Arret), « T’ouei[11] » (la Vapeur).

« Li » et « K’an » sont présent dans la mise en mouvement, et en action, des principes « K’ien » et « k’ouen », céleste et terrestre. Ils sont tous les deux associés au Grand Œuvre.

« Li » et « K’an » sont le Plomb et le Mercure  alors que le « souffle et l’essence » sera représenté par le « K’i »  (Qi ou Chi) et le « Tsing »    

 

Pour Allendy[12], le ternaire est le nombre de l’organisation, de l’activité et de la création …

Dans les traditions Iraniennes le chiffre « 3 » possède un caractère magico-religieux. La triple devise est : « Bonnes pensées, Bonne parole, Bonne action »  (les Trois « Bukt » ou les trois sauveurs) …

 

L’Avesta[13] est nourrie de symboles mettant en cause le nombre « 3 ». Nous citerons cette coutume légendaire  qui consiste en Trois « lancer » d’Aigle (le Bâz-parânî) :

« Quand un roi mourait sans descendance, les habitants de la ville faisaient s’envoler un aigle. Ainsi, l’homme sur la tête duquel il se posera 3 fois de suite était choisi comme souverain. Cet aigle s’appelait « bâz-e dawlat » ou l’aigle de la prospérité … »  

 

Les Kabbalistes privilégieront la loi du ternaire … « Tout procède par « 3 » qui ne font qu’ « 1 » … en tout acte, un par lui-même se distingue :

 

·       le principe agissant, cause ou sujet de l’action,

·       l’action de ce sujet, son verbe,

·       l’objet de cette action, son effet ou son résultat.

 

La création implique : Le créateur >>> L’acte de création  >>> La créature

 

 

D’une manière générale la création suppose :

 

·       Un premier terme, actif par excellence (Esprit),

·       Un deuxième terme, dit intermédiaire actif par rapport au suivant, mais passif par rapport au précédent (Âme)

·       Un troisième terme, strictement Passif (Corps)  

 

Les Sefirots de la Kabbale juive seront classés en Trois Ternaires

 

·       Le premier ternaire est d’ordre intellectuel. Il correspond à la pensée pure ou à l’Esprit. Il inclut le « Père-principe », « le verbe » ou pensée créatrice, la « Vierge Mère » qui conçoit et comprend,

·       Le second ternaire est d’ordre moral et relatif aux sentiments et à l’exercice de la volonté, autrement dit l’âme … il réunit la grâce miséricordieuse, le jugement rigoureux et la beauté sensible,

·       Le troisième terme est d’ordre dynamique … il porte à l’action réalisatrice et par ce fait au corps … il englobe le principe directeur du progrès, l’ordre juste de l’exécution, les énergies réalisatrices du plan.     

 

L’alphabet hébreu : nous rappellerons, seulement, qu’il constitue un des piliers de la compréhension de la tradition initiatique. S’il est composé de 22 lettres de fondement disposées en cercle, chacune de ses lettres peut être approchée par 3 niveaux de compréhension :

 

·       Une valeur numérique,

·       Une appartenance à l’un des 3 plans (le plan des Archétypes qui est formé de 9 lettres, le plan des Réalisations comprenant également 9 lettres, le plan cosmique comprenant, enfin, les 4 dernières lettres … cependant, comme nous le constatons le plan cosmique possède un déficit de 5 lettres … il nous suffira de savoir que 5 lettres du plan de réalisation ont une potentialité de « transmutation » et changeront de forme et de poids pour venir compléter la séquence Cosmique « ce sont des lettres Finales ») … ainsi nous avons, encore une Tri-Unité de 9 lettres. 

·       Un sens fondamental

 

Cet Alphabet Hébraïque repose sur un fondement de « 3 lettres Mères »

 


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Concernant l’ancienne Égypte les triades n’ont pas de valeur primordiale à l’exception du ternaire fondateur : « Isis », « Osiris », « Horus » … que l’on mettra en relation avec le « 7 » … le « 11 » et le « 22 » 

 

Autres symboles remarquables attachés au « 3 »

 

·       Le Trident,

·       La Trinacria : Ce terme vient du mot Grec signifiant 3 pointes. C’est aussi l’ancien nom de la Sicile connue des Grecs 3 siècles avant notre ère. En effet, géographiquement la Sicile se présente sous forme de trois caps : Peloro, Passero et Lilibero. Son emblème représente une « Tête de Femme », la Méduse (l’une des trois Sœurs Gorgogne). Ses cheveux sont des serpents mélangés à trois épis de Blé, et trois membres inférieurs humains. Homère nous parle des divinités marines « Phocys » et « Ceto ». Phorcys est une divinité monstrueuse qui s’accoupla à Ceto, le plus gros des animaux marins  (la baleine), divinité primordiale. Ils eurent trois progénitures : « Sthéno » (la puissance), « Euryale » (le Territoire ou le Grand Domaine) et « Méduse » (la dirigeante). Les deux premières sont immortelles la troisième … mortelle

   

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·       Le Triskell (ou Trikèle ou Triskelion)

 

Ne touchons rien à la définition de Raymonde Reznikov[14] dans son ouvrage « Les Celtes et le Druidisme » : « Plus spirituelle que le Svastika dont les quatre branches rappellent la manifestation des forces de la nature dans le monde matériel, le triskèle est comme lui essentiellement polaire, dans tous les sens du terme. Image, à la fois scientifique et métaphysique, elle résume le travail de la création et de l’évolution, produit par la projection en spirale, des courants de haute énergie en provenance du pôle céleste. Elle est un attribut de Taranis, Dieu du Ciel et de la Foudre. Elle figure « la roue qui tourbillonne sans se déplacer entre trois éléments évoquée dans le « Hanès Taliesin » des Bardes Gallois. En cela, elle représente parfaitement le trois en « Un », c’est-à-dire « l’Hydrogène », composant la majeure partie de l’univers, que l’on sait associé au Feu, à l’Air et à l’Eau. Ces trois éléments constituent, en effet, la trinité créatrice primordiale sur notre plan terrestre. Sur le plan Cosmique, la triskèle figure, encore, la Force électrique vitale qui anime les champs magnétiques stellaires, dont le rôle fut essentiel lors de la formation des planètes du système solaire. Ce symbole complet est, également, l’image du souffle du Nord qui disperse, dans toutes les directions, les particules cosmiques nécessaires à la perfection évolutive de toutes les composantes de la vie universelle. C’est la figuration idéale de l’action des « triades divines » sur les trois plans : physique, psychique et spirituel »    

 


 

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Le lecteur de ce texte a, peut-être, entendu  ce mot « Abracadabra ». Il n’informe pas que des sorcières !!!

 

En langue hébraïque :

AB signifie « le Père »

RVACH signifie « l’Esprit »

DABAR signifie « le Verbe »

 

Cela donna « AB – RAVA – DABRA » puis nous le connaissons sur la forme de « ABRACADABRA ».

Un mot magique de 11 caractères : « 11 » nombre Premier et préside à la fondation de nombreux édifices comme nous l’avons déjà découvert. 11 Bases d’une étrange pyramide :

A

C  A   D

A   C  A   D   A

R   A   C  A   D   A   B

B   R   A   C  A   D   A   B  R

A   B   R   A   C  A   D   A   B  R  A

 

Traduction sur la base de l’Unité

1

1   5    15

1   4  10  20  35

1   3   6  10  15  21  28

1   2   3   4   5    6    7     8   9

1   1   1   1   1   1    1    1     1   1   1

 

Voici une étrange résonnance :

Diagonale 0 ; 1                                                 1

Diagonale 1 : 1, 1                                             2

Diagonale 2 : 1, 3, 1                                         5

Diagonale 3 : 1, 6, 5, 1                                     13

Diagonale 4 : 1, 10, 15, 7, 1                             34

Diagonale 5 : 1, 15, 35, 28, 9, 1                       89

 

 

Que nous suggère la diagonale 5 ?

 

·       L’Unité retourne à l’Unité

·       Par le 9 dont il est dit qu’il pourrait représenter le Verbe (4 Voyelles : « A » « E » « I » « U »  et 5 Consonnes « R » « S » « N » « C » « M ») dont la parole magique induite est : « ARSENICUM »

·       Par le 28, symbole du cycle Lunaire associé au monde Terrestre et aux énergies subtiles

·       Par le 35, symbole selon J.Boehme qui représente « la demeure éternelle de l’âme » et selon R.Allendy , « l’organisation cosmique permettant au vivant d’obtenir une libération Karmique » !!! il nous rappelle, aussi, le Quintuple Septénaire soit 7 * 5 où « l’évolution de la vie par la vie » 

·       Par le 15 nous sommes dans le secret de la « chambre du milieu » … 3, … 5, …. 7 et la symbolique des trois marches

 

Les diagonales ne commençant pas par l’Unité

Diagonale a : 1                                     1

Diagonale b : 2, 1                                 3

Diagonale c : 3, 4, 1                              8

Diagonale d : 4, 10, 6, 1                       21

Diagonale e : 5, 20, 21, 8, 1                  55

 

Selon la vision de Pascal trois chemins montrent une qualité de la structure :

·       La somme de chacune des lignes (résultats en colonne) représente « FORMA », le discontinu, la volonté humaine et ses potentialités

·       La somme de chacune des colonnes (résultats en ligne) représente « MATERIA », le continu, ou la représentation géométrique conçue par l’homme

·       La somme de chaque diagonale, représente « COMPLEXUM »

 

Schéma : Méditation


 

 

L’on peut déjà remarquer que :

 

Sur l’Axe « Materia » la lettre A (Alpha) exprime la suite 1, 8, 32, 64, 1 qui sont des puissances de 2 très utilisées pour définir des puissances codifications et de calculs  (Processeurs). Cette Suite définit, aussi, la structure de l’échiquier : 8 est le nombre de cases sur une ligne, 32 est le nombre de pièces du jeu et 64 est le nombre de cases du jeu. Tout cela pour pouvoir mettre en fonction toute l’intelligence et les potentialités disponibles d’un cerveau humain. 

Sur l’Axe « Forma »  ….

Sur l’Axe « Complexum » surgit la suite de Fibonacci représentant le Nombre d’Or 

 

 

Conclusion Temporaire .

 

Dans la version complète située sur le net … nous complétons avec l’examen de la suite des nombre de 1 à 3 qui nous mène vers une étrange constatation … celle de décrire qu’au fur et à mesure que les nombres grandissent, ils créent d’autres réalités très utiles pour la production d’un monde réel complexe dont nous faisons partie.

Nous aborderons la transposition des nombres en formes … notamment géométrique …

Ainsi le monde réel et spirituel se déploie sous nos yeux  …

 

Bonne médiation

 

Gérard Baudou Platon

Retrouvez mes textes avec ce lien


[1]      Tao littéralement : « la Voie ». C’est le concept général du Taoïsme. L’Idée du Tao fait partie intégrante du cœur du Tao-Te-ching et du Chuang-tzu. Le Tao-Te-Ching est le livre de la Voie et de la Vertu (ou la Force). C’est le Texte des 5.000 caractères (Base du Taoïsme Philosophique). Chuang-Tzu est un sge taoïste qui vécu vers -369 jusqu’en -286 une de ses œuvres est connue sous le nom de « Livre vériable du Pays des Fleurs situé au Sud » (Nan-hua chen-ching) 

[2]      Temple Vat-Phou à Pakse : Laos

[3]      Auteur : Christian Montésinos aux éditions de la hutte (Collection Alchimie)

[4]      Toujours aux Editions de la Hutte (collection Alchimie

[5]      Rite, forme, Moralité … ce qui se rapporte à la conscience, la lumière manifestée, la beauté  (Trigramme : CDC (du haut en bas trait continu, trait discontinu, trait continu)

[6]      L’eau l’insondable, l’obscurité, ce qui s’insinue … (Trigramme : DCD).

[7]      La lumière originelle, invisible, le Ciel, ce qui est créatif. (Trigramme : CCC)

[8]      C’est la Terre. Enveloppe, embrasse, contient. Reçoit de l’impulsion créative, matrice … (Trigramme : DDD)  

[9]      C’est le Tonnerre. L’éveilleur, la Force mouvante, la pulsion originelle, énergie de vie … (Trigramme : DDC)

[10]    La montagne. L’immobilisation, force de cohésion. Près du ciel, surplombe la Terre, ce qui retient … (Trigramme : CDD)

[11]    Le Lac, la brume, l’état éphémère, ce qui n’est pas conséquent, ce qui s’extrait et s’élève … (Trigramme : CDD)

[12]    René Felix Eugène Allendy est né à Paris le 19/02/1889 et décédé le 12/07/1942 à Montpellier. Il était Médecin Homéopathe et Psychanalyste. Il était passionné par les sciences hermétiques  

[13]    Ensemble des textes sacrés de la « religion » Mazdéenne. Livre sacré ayant trait au sacerdoce Zoroastrien.

[14]    Les Celtes et le Druidisme, Racines de la Tradition occidentale aux Editions Dangles

 
 
 

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