Je suis depuis plus de trente ans deux démarches spirituelles qui me semblent complémentaires et peu habituelles : le bouddhisme et la Franc-Maçonnerie.
J’ai rencontré le bouddhisme bien avant la Franc Maçonnerie et les deux démarches me semblent similaires et très complémentaires.
Ce sont deux voix spirituelles qui chacune à sa façon, aspirent à l’Universel, proposent une libération de l’Etre et exaltent la Sagesse. Elles ont toutes deux pour but de réaliser le retour à un Principe incréé et éternel.
Elles proposent toutes deux :– une tradition et la transmission de la Connaissance– une connaissance de soi– une initiation– une recherche de la vérité dans une approche non dogmatique.– tolérance et éthique
Ce qui m’a attiré dans le bouddhisme est une phrase clé du Bouddha:« Ne croyez surtout pas, parce que c’est moi qui vous le dit, mais parce que, par vous-même, vous aurez expérimentalement, vu et mis en pratique mon enseignement, et que, par vous-mêmes, vous en aurez vu les résultats ».
Cette approche non dogmatique, c’est bien du libre arbitre que l’on parle. Je suis censée « penser et exister » par moi-même, cette parole a eu une très grande résonance en moi.
Le pragmatisme du Bouddhisme, c’est le comment je fais ? Par la méditation, notamment, nous apprenons à voir de l’intérieur, à dépasser le dualisme, à comprendre que l’Autre c’est moi, et que si je fais du mal à mon voisin, je me fais du mal à moi-même.
Si les deux démarches sont complémentaires, elles ne peuvent se remplacer mutuellement. Je continue à assister à des tenues et des travaux de Loge tout en faisant certaines pratiques bouddhistes : méditation, enseignement, récitations de mantras…. A la lumière du bouddhisme je peux d’une certaine manière voir le travail en Loge avec un angle d’ouverture différent.
La récitation d’un mantra est un moyen de protéger le mental de la discursivité. L’apaisement du mental permet une ouverture du coeur et de l’esprit.
La maçonnerie a mis sur pied un ensemble de doctrines, de rites, de symboles, qui sont l’esprit même de ce qu’il y a de meilleur dans la tradition occidentale – l’apprentissage du travail en commun, notamment, est relativement spécifique et en tous cas relativement nouveau par rapport aux techniques de méditation.
Un rite est composé de symboles que je regrouperais en trois grandes familles :– des gestes ou des postures auxquels appartiennent les signes d’ordre des maçons ou les mudras des bouddhistes– des paroles ou des sons : tels que les mantras bouddhistes ou les invocations maçonniques– des figures ou des objets : les mandalas bouddhistes et les tableaux des loges.
Cette classification correspond à des attitudes du corps, de la parole et de l’esprit.
Similitudes également concernant les symboles : l’usage du symbole est fondé sur une analogie naturelle qui rassemble et synthétise là où la pensée analytique découpe et fige. Le symbole renvoie à des significations multiples, hiérarchiquement superposées et surtout, qui ne s’excluent pas entre elles, comme cela se produit dans la pensée conceptuelle qui fonctionne toujours par oppositions. La polyvalence du symbole en fait le véhicule par excellence des enseignements métaphysiques, qui sont toujours mutilés par un langage univoque et plat, tandis que le langage symbolique rend justice à la complexité vivante des plans superposés qui constituent le monde.
Le symbole, de façon pragmatique, possède la propriété précieuse d’exprimer des données intellectuelles riches et complexes, et d’animer les éléments affectifs et instinctuels. Bien utilisé, il peut ainsi réaliser l’unité de l’être humain.
Un symbole maçonnique comme le fil à plomb peut-être, vu d’un point de vue bouddhique comme le Rajas et le Tamas des Hindous, les deux opposés dont le jeu réciproque conditionne la vie de l’univers, les alternances de l’expire et de l’inspire de Brahma (n’oublions pas que le bouddhisme est né en Inde et que Bouddha était un brahmane avant de devenir le Bouddha)
Il est possible de faire des analogies entre les rituels bouddhistes et maçonniques :– les serments d’allégeance,– les signes d’ordre et les chakras– le secret comme discipline protectrice et comme symbole du caractère ineffable de la réalisation spirituelle– les rituels de purification de la personnalité antérieure profane (initiation, augmentation de salaire, passage à la M. en FM.).Concernant le bouddhisme le changement d’état, de purification peut se faire par la pratique régulière de la méditation, au fur et à mesure de la pratique régulière nous pouvons entrer dans des « couches » différentes de notre esprit.
Egalement les rituels du vajrayana qui permettent de passer à une autre dimension.
– la transmission d’influences spirituelles par des instruments qui associent les deux principes spirituels complémentaire : le maillet, le compas ou l’épée dans la maçonnerie, le vajra et la cloche dans le tantrisme.
Un autre point commun est la LUMIERE qui tient une place importante dans les deux démarches : en maçonnerie nous sommes les filles et les fils de la lumière et dans le Bouddhisme nous parlons de la Claire Lumière, celle vers laquelle nous tendons. Ce terme de Claire Lumière est utilisé dans le Vajrayana (voie tantrique et véhicule plus ésotérique du Bouddhisme tibétain) qui met l’accent sur la récitation des mantras, la visualisation des divinités et le travail sur les énergies subtiles. A l’intérieur du Vajrayana, il y a des enseignements appelés Dzogchen ou Grande Perfection, qui traitent de la pureté primordiale des phénomènes et de la présence naturelle des qualités du Bouddha en chaque être. C’est la vue ultime : l’union de la vacuité et de la conscience éveillée, de la pureté primordiale et de l’accomplissement spontané.
Ces deux démarches tendent vers une pratique opératoire identique : la transformation intérieure et la dissolution de l’ego et des illusions.
Nous cheminons, dans les deux voies, vers une cessation de la souffrance et une recherche du bonheur
La Connaissance est un point essentiel dans les deux démarches spirituelles :
– En Loge nous avons accès à des doctrines, des symboles, et à différents rituels.– Dans le Bouddhisme, l’accent est mis sur la Connaissance du fonctionnement de l’Esprit, notre esprit, qui ne se place pas sur le plan de la psychologie au sens où nous l’entendons mais sur celui de l’ontologie (science de l’Etre). La Connaissance de l’Esprit (en fait la Connaissance du fonctionnement de l’esprit et non l’analyse de son contenu) signifie la découverte de l’absolu et non l’analyse de notre psychisme. Si nous pouvons entrer en contact avec cette nature, nous aidons à dissoudre les mauvais fonctionnements.
Et vient l’éthique aussi bien en FM que dans le bouddhisme. L’éthique : disposition habituelle, comportement permanent, force avec laquelle l’individu se porte volontairement vers le bien, vers son devoir, se conforme à un idéal moral, religieux, en dépit des obstacles qu’il rencontre.
Ce serait un peu long, ici dans cet article, de parler de l’éthique des vertus, point commun également dans les deux démarches. Avec quelques similitudes mais également quelques différences…. Pour un prochain article…..
Et n’oublions pas qu’Alexandra David-Neel, cette grande érudite et cette force d’âme, était franc-maçonne.
Pour terminer, je dirais que la Franc-Maçonnerie et le Bouddhisme amènent un message universel : de paix, de liberté et de tolérance qui passe par la maîtrise de l’esprit. L’esprit n’est ni Tibétain, ni chinois, ni français. Il est commun à tous les êtres humains. Or, tout être a la possibilité de mieux comprendre son esprit et ses souffrances et de se libérer ainsi des entraves et des tensions intérieures qui le privent de liberté. Cette recherche renvoie à la psychologie, à la philosophie, à l’éthique, aux sciences cognitives, mais aussi à la méditation et à toutes sortes de pratiques spirituelles.
Dans un monde qui tend à l’universalité, il convient de rappeler qu’une humanité harmonieuse n’est possible que dans le respect des différences individuelles et culturelles. C’est la diversité qui fait la beauté de l’unité.
Je terminerais par deux citations, l’une pour le plaisir du partage :
La pratique de la méditation c’est comme faire un pas en arrière et retourner la lampe pour qu’elle éclaire de l’intérieur.
Maitre Dogen – bouddhisme zen
Et la seconde qui illustre bien mon propos :
Il est réconfortant de découvrir que des êtres admirés, pour leur engagement et leur accomplissement spirituel connaissent, eux aussi, le doute et l’incertitude, la peur et la colère, des émotions conflictuelles et des sentiments contradictoires qui les empêchent parfois de manifester leurs bonnes intentions à travers de bonnes actions.
Il est encourageant de savoir que, malgré les écueils, ces femmes et ces hommes ont choisi de poursuivre leurs efforts afin d’acquérir toujours plus de conscience et d’agir avec toujours plus de cohérence. Il est enthousiasmant de constater que, quelle que soit la voie empruntée, parcouru avec honnêteté, le chemin spirituel mène toujours à une compréhension plus subtile de l’esprit des êtres et des choses.
Thierry Jansen (médecin et psychothérapeute) Préface du livre de Jack Kornfield « Après l’extase, la lessive »
Ida
Ida en quelques mots : Je suis dans une Obédience uniquement féminine et j’ai suivi les enseignements bouddhistes tout d’abord auprès de Maîtres tibétains et depuis quelques années dans le bouddhisme theravada-moines de forêt. J’ai continué mon chemin par des cours sur internet avec l’IEB (Institut d’Etudes bouddhiques) sur l’Histoire du bouddhisme et ses différentes écoles.
Je dis souvent que 4 choses ont éclairées ma vie et qu’elles sont mes 4 piliers :
– le bouddhisme pour l’ouverture du cœur
– le yoga pour le corps
- La psychanalyse qui m’a permis de vivre mieux avec mes névroses
– la franc-maçonnerie pour structurer mon esprit
Ces quatre éléments sont imbriqués de telle sorte que je ne peux plus les défaire mais est-ce vraiment nécessaire ? Puisque j’y ai trouvé un équilibre et quelques fois une joie de vivre….Je suis très heureuse d’avoir participé au site « Bouddhisme au féminin »et d’être dans une obédience féminine car notre sensibilité voire notre fragilité, sont pour moi une « force » que nous devons continuer à cultiver… car elles nous donnent une vision du monde très différente et nous permettent une plus grande ouverture vers les autres.
Una cierta mirada sobre los símbolos y rituales masónicos
Desde hace más de treinta años, sigo dos caminos espirituales que me parecen complementarios y poco comunes: el budismo y la francmasonería. Conocí el budismo mucho antes que la francmasonería, y ambos caminos me parecen similares y muy complementarios. Son dos vías espirituales que, cada una a su manera, aspiran a lo Universal, proponen una liberación del Ser y exaltan la Sabiduría. Ambas tienen como objetivo realizar el retorno a un Principio no creado y eterno.
Ambos proponen: – una tradición y la transmisión del Conocimiento – un conocimiento de sí mismo – una iniciación – una búsqueda de la verdad con un enfoque no dogmático – tolerancia y ética.
Lo que me atrajo del budismo fue una frase clave de Buda: « No crean en absoluto porque yo se lo diga, sino porque ustedes mismos, de manera experimental, habrán visto y puesto en práctica mi enseñanza, y por ustedes mismos habrán visto los resultados ».
Este enfoque no dogmático, realmente se trata del libre albedrío. Se supone que debo « pensar y existir » por mí misma, y estas palabras resonaron profundamente en mí.
El pragmatismo del budismo se manifiesta en la pregunta: ¿cómo lo hago? A través de la meditación, en particular, aprendemos a ver desde el interior, a superar el dualismo, a comprender que el Otro soy yo, y que si hago daño a mi vecino, me hago daño a mí misma.
Si bien ambos caminos son complementarios, no pueden sustituirse mutuamente. Sigo asistiendo a las reuniones y trabajos de la Logia, al mismo tiempo que practico algunas disciplinas budistas: meditación, enseñanza, recitación de mantras... A la luz del budismo, puedo, de alguna manera, ver el trabajo en la Logia desde un ángulo diferente y más abierto.
La recitación de un mantra es un medio para proteger la mente de la discursividad. La calma mental permite una apertura del corazón y del espíritu.
La masonería ha desarrollado un conjunto de doctrinas, ritos y símbolos que constituyen la esencia misma de lo mejor de la tradición occidental – el aprendizaje del trabajo en común, en particular, es relativamente específico y, en todo caso, relativamente nuevo en comparación con las técnicas de meditación.
Un rito se compone de símbolos que agruparía en tres grandes familias: – gestos o posturas, que incluyen los signos de orden de los masones o los mudras de los budistas – palabras o sonidos: como los mantras budistas o las invocaciones masónicas – figuras u objetos: los mandalas budistas y los cuadros de logia
Esta clasificación corresponde a actitudes del cuerpo, la palabra y la mente.
Similitudes también en cuanto a los símbolos: el uso del símbolo se basa en una analogía natural que reúne y sintetiza donde el pensamiento analítico divide y congela. El símbolo remite a significados múltiples, jerárquicamente superpuestos y, sobre todo, que no se excluyen entre sí, como ocurre en el pensamiento conceptual que siempre funciona por oposiciones. La versatilidad del símbolo lo convierte en el vehículo por excelencia de las enseñanzas metafísicas, que siempre son mutiladas por un lenguaje unívoco y plano, mientras que el lenguaje simbólico hace justicia a la complejidad viva de los planos superpuestos que constituyen el mundo.
El símbolo, de manera pragmática, posee la valiosa propiedad de expresar datos intelectuales ricos y complejos, y de animar los elementos afectivos e instintivos. Bien utilizado, puede así realizar la unidad del ser humano.
Un símbolo masónico como la plomada puede, desde un punto de vista budista, ser visto como el Rajas y el Tamas de los hindúes, los dos opuestos cuyo juego recíproco condiciona la vida del universo, las alternancias de la exhalación y la inhalación de Brahma (no olvidemos que el budismo nació en India y que Buda era un brahmán antes de convertirse en Buda).
Es posible hacer analogías entre los rituales budistas y masónicos: – los juramentos de lealtad, – los signos de orden y los chakras – el secreto como disciplina protectora y como símbolo del carácter inefable de la realización espiritual – los rituales de purificación de la personalidad profana anterior (iniciación, aumento de salario, paso a M.: M.: en la FM). En cuanto al budismo, el cambio de estado, la purificación, puede realizarse mediante la práctica regular de la meditación, a medida que se avanza en la práctica regular podemos acceder a diferentes « capas » de nuestra mente. También los rituales del vajrayana permiten acceder a otra dimensión.
– la transmisión de influencias espirituales mediante instrumentos que asocian los dos principios espirituales complementarios: el mallete, el compás o la espada en la masonería, el vajra y la campana en el tantrismo.
Otro punto en común es la LUZ, que ocupa un lugar importante en ambos caminos: en masonería somos hijos e hijas de la luz y en el budismo hablamos de la Clara Luz, hacia la cual nos dirigimos. Este término de Clara Luz se utiliza en el Vajrayana (camino tántrico y vehículo más esotérico del budismo tibetano) que pone énfasis en la recitación de mantras, la visualización de divinidades y el trabajo sobre las energías sutiles. Dentro del Vajrayana, existen enseñanzas llamadas Dzogchen o Gran Perfección, que tratan de la pureza primordial de los fenómenos y de la presencia natural de las cualidades del Buda en cada ser. Es la visión última: la unión de la vacuidad y la conciencia despierta, de la pureza primordial y la realización espontánea.
Ambos caminos tienden hacia una práctica operativa idéntica: la transformación interior y la disolución del ego y de las ilusiones. En ambos caminos, avanzamos hacia la cesación del sufrimiento y la búsqueda de la felicidad.
El Conocimiento es un punto esencial en ambos caminos espirituales: – En la Logia, tenemos acceso a doctrinas, símbolos y diferentes rituales. – En el budismo, el énfasis se pone en el Conocimiento del funcionamiento de la Mente, nuestra mente, que no se sitúa en el plano de la psicología tal como la entendemos, sino en el de la ontología (ciencia del Ser). El Conocimiento de la Mente (en realidad, el Conocimiento del funcionamiento de la mente y no el análisis de su contenido) significa el descubrimiento de lo absoluto y no el análisis de nuestro psiquismo. Si podemos entrar en contacto con esta naturaleza, ayudamos a disolver los malos funcionamientos.
Y también viene la ética tanto en la FM como en el budismo. La ética: disposición habitual, comportamiento permanente, fuerza con la que el individuo se dirige voluntariamente hacia el bien, hacia su deber, y se conforma a un ideal moral o religioso, a pesar de los obstáculos que encuentra.
Sería un poco largo, aquí en este artículo, hablar de la ética de las virtudes, un punto común también en ambos caminos. Con algunas similitudes, pero también algunas diferencias... para un próximo artículo...
Y no olvidemos que Alexandra David-Neel, esa gran erudita y fuerza de alma, era francmasona.
Para terminar, diría que la francmasonería y el budismo traen un mensaje universal: de paz, libertad y tolerancia, que pasa por el dominio de la mente. La mente no es ni tibetana, ni china, ni francesa. Es común a todos los seres humanos. Sin embargo, todo ser tiene la posibilidad de comprender mejor su mente y sus sufrimientos, y así liberarse de las trabas y tensiones internas que le privan de libertad. Esta búsqueda remite a la psicología, a la filosofía, a la ética, a las ciencias cognitivas, pero también a la meditación y a toda clase de prácticas espirituales.
En un mundo que tiende hacia la universalidad, es necesario recordar que una humanidad armoniosa solo es posible respetando las diferencias individuales y culturales. Es la diversidad lo que hace la belleza de la unidad.
Terminaré con dos citas, una por el placer de compartir: « La práctica de la meditación es como dar un paso atrás y volver la lámpara para que ilumine desde dentro. »Maître Dogen – budismo zen
Y la segunda que ilustra bien mi punto: « Es reconfortante descubrir que seres admirados por su compromiso y logro espiritual también conocen la duda y la incertidumbre, el miedo y la ira, emociones conflictivas y sentimientos contradictorios que a veces les impiden manifestar sus buenas intenciones a través de buenas acciones. »
« Es alentador saber que, a pesar de los escollos, estas mujeres y hombres han elegido seguir esforzándose por adquirir cada vez más conciencia y actuar con cada vez más coherencia. Es entusiasmante ver que, sea cual sea el camino seguido, recorrido con honestidad, el camino espiritual siempre lleva a una comprensión más sutil del espíritu de los seres y de las cosas. » Thierry Jansen (médico y psicoterapeuta)Prefacio del libro de Jack Kornfield « Después del éxtasis, la colada »
Ida
Ida en pocas palabras: Estoy en una Obediencia exclusivamente femenina y he seguido las enseñanzas budistas, primero con Maestros tibetanos y, desde hace unos años, en el budismo theravada-monjes del bosque. He continuado mi camino con cursos en línea en el IEB (Instituto de Estudios Budistas) sobre la Historia del budismo y sus diferentes escuelas. A menudo digo que 4 cosas han iluminado mi vida y que son mis 4 pilares: – el budismo por la apertura del corazón – el yoga para el cuerpo – el psicoanálisis que me ha permitido vivir mejor con mis neurosis – la francmasonería para estructurar mi mente
Estos cuatro elementos están tan entrelazados que ya no puedo separarlos, pero ¿es realmente necesario? Ya que he encontrado en ellos un equilibrio y, a veces, una alegría de vivir...
Estoy muy feliz de haber participado en el sitio « Budismo en femenino » y de estar en una obediencia femenina porque nuestra sensibilidad, e incluso nuestra fragilidad, son para mí una « fuerza » que debemos seguir cultivando... porque nos dan una visión del mundo muy diferente y nos permiten una mayor apertura hacia los demás.
A Certain Perspective on Masonic Symbols and Rituals
For more than thirty years, I have followed two spiritual paths that seem complementary and somewhat unusual to me: Buddhism and Freemasonry. I encountered Buddhism long before Freemasonry, and both paths seem similar and very complementary to me. They are two spiritual paths that, each in its own way, aspire to the Universal, propose a liberation of the Being, and exalt Wisdom. Both aim to achieve a return to an Uncreated and Eternal Principle.
Both propose: – a tradition and the transmission of Knowledge – self-knowledge – an initiation – a search for truth with a non-dogmatic approach – tolerance and ethics.
What attracted me to Buddhism was a key phrase from Buddha: "Do not believe because I tell you so, but because you have seen and practiced my teaching for yourself, and you have seen the results for yourself."
This non-dogmatic approach is truly about free will. I am supposed to "think and exist" for myself, and these words resonated deeply with me.
The pragmatism of Buddhism is manifested in the question: How do I do it? Through meditation, in particular, we learn to see from within, to overcome dualism, to understand that the Other is myself, and that if I harm my neighbor, I harm myself.
Although both paths are complementary, they cannot replace each other. I continue to attend Lodge meetings and works while practicing certain Buddhist disciplines: meditation, teachings, recitation of mantras... In the light of Buddhism, I can, in a way, see the work in the Lodge from a different and more open perspective.
The recitation of a mantra is a means to protect the mind from discursiveness. Mental calm allows for the opening of the heart and mind.
Freemasonry has developed a set of doctrines, rites, and symbols that are the very spirit of the best of the Western tradition – the learning of working together, in particular, is relatively specific and, in any case, relatively new compared to meditation techniques.
A rite is composed of symbols that I would group into three major families: – gestures or postures, which include the signs of order of the Freemasons or the mudras of the Buddhists – words or sounds: such as Buddhist mantras or Masonic invocations – figures or objects: Buddhist mandalas and the Lodge tracing boards
This classification corresponds to the attitudes of the body, speech, and mind.
There are also similarities concerning the symbols: the use of the symbol is based on a natural analogy that gathers and synthesizes where analytical thought dissects and fixes. The symbol refers to multiple meanings, hierarchically superimposed and, above all, that do not exclude each other, as happens in conceptual thought, which always functions through oppositions. The versatility of the symbol makes it the vehicle par excellence of metaphysical teachings, which are always mutilated by univocal and flat language, while symbolic language does justice to the living complexity of the superimposed planes that constitute the world.
The symbol, pragmatically, has the precious property of expressing rich and complex intellectual data and of animating affective and instinctual elements. When used well, it can thus realize the unity of the human being.
A Masonic symbol like the plumb line can be seen from a Buddhist perspective as the Rajas and Tamas of the Hindus, the two opposites whose reciprocal play conditions the life of the universe, the alternations of Brahma's exhalation and inhalation (let's not forget that Buddhism was born in India and that Buddha was a Brahmin before becoming Buddha).
It is possible to draw analogies between Buddhist and Masonic rituals: – oaths of allegiance, – the signs of order and the chakras – secrecy as protective discipline and as a symbol of the ineffable nature of spiritual realization – rituals of purification of the previous profane personality (initiation, passing to Fellowcraft, raising to Master Mason in FM). Regarding Buddhism, the change of state, purification, can be achieved through regular meditation practice, and as we progress with regular practice, we can enter different "layers" of our mind. Also, the Vajrayana rituals allow for a transition to another dimension.
– the transmission of spiritual influences through instruments that combine the two complementary spiritual principles: the gavel, the compass, or the sword in Freemasonry, the vajra and the bell in Tantrism.
Another common point is the LIGHT, which holds an important place in both paths: in Freemasonry, we are the sons and daughters of light, and in Buddhism, we speak of the Clear Light, towards which we strive. This term Clear Light is used in Vajrayana (the tantric path and more esoteric vehicle of Tibetan Buddhism) which emphasizes the recitation of mantras, visualization of deities, and work on subtle energies. Within Vajrayana, there are teachings called Dzogchen or Great Perfection, which deal with the primordial purity of phenomena and the natural presence of Buddha qualities in every being. It is the ultimate view: the union of emptiness and awakened consciousness, of primordial purity and spontaneous accomplishment.
Both paths aim toward an identical operative practice: inner transformation and the dissolution of the ego and illusions. In both paths, we move towards the cessation of suffering and the pursuit of happiness.
Knowledge is an essential point in both spiritual paths: – In the Lodge, we have access to doctrines, symbols, and various rituals. – In Buddhism, the emphasis is placed on the Knowledge of the functioning of the Mind, our mind, which is not situated on the psychological level as we understand it, but on the ontological level (science of Being). Knowledge of the Mind (in fact, the Knowledge of the functioning of the mind, not the analysis of its content) means the discovery of the absolute and not the analysis of our psyche. If we can come into contact with this nature, we help dissolve the malfunctions.
And ethics also come into play both in FM and in Buddhism. Ethics: a habitual disposition, a permanent behavior, the force with which the individual voluntarily turns towards the good, towards their duty, and conforms to a moral or religious ideal, despite the obstacles they encounter.
It would be a bit long, here in this article, to talk about the ethics of virtues, which is also a common point in both paths. With some similarities but also some differences... for a future article...
And let's not forget that Alexandra David-Neel, that great scholar and force of spirit, was a Freemason.
To conclude, I would say that Freemasonry and Buddhism bring a universal message: of peace, freedom, and tolerance, which passes through the mastery of the mind. The mind is neither Tibetan, Chinese, nor French. It is common to all human beings. However, every being has the possibility of better understanding their mind and suffering, and thus freeing themselves from the internal chains and tensions that deprive them of freedom. This quest touches on psychology, philosophy, ethics, cognitive sciences, but also meditation and all kinds of spiritual practices.
In a world moving towards universality, it is important to remember that a harmonious humanity is only possible by respecting individual and cultural differences. It is diversity that creates the beauty of unity.
I will end with two quotes, one for the pleasure of sharing: "Meditation practice is like taking a step back and turning the lamp inward to illuminate from within." Master Dogen – Zen Buddhism
And the second one that illustrates my point well:
"It is comforting to discover that beings admired for their commitment and spiritual accomplishment also know doubt and uncertainty, fear and anger, conflicting emotions, and contradictory feelings that sometimes prevent them from manifesting their good intentions through good actions."
"It is encouraging to know that, despite the pitfalls, these women and men have chosen to continue their efforts to acquire ever more awareness and act with ever more coherence. It is exhilarating to see that, whatever path is taken, walked with honesty, the spiritual path always leads to a more subtle understanding of the spirit of beings and things." Thierry Jansen (doctor and psychotherapist)Preface to the book by Jack Kornfield "After the Ecstasy, the Laundry".
Ida
A few words about Ida: I belong to an exclusively female Obedience and have followed Buddhist teachings, first with Tibetan Masters and, for several years now, in Theravada Buddhism – forest monks. I continued my path with online courses at the IEB (Institute of Buddhist Studies) on the History of Buddhism and its various schools. I often say that four things have illuminated my life, and they are my four pillars: – Buddhism for opening the heart – yoga for the body – psychoanalysis, which has allowed me to live better with my neuroses – Freemasonry for structuring my mind
These four elements are so intertwined that I can no longer separate them, but is it really necessary? Since I have found balance in them and sometimes a joy in living...
I am very happy to have participated in the website "Buddhism for Women" and to be in a female obedience because our sensitivity, even our fragility, are for me a "strength" that we must continue to cultivate... because they give us a very different view of the world and allow us a greater openness towards others.
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