
Méditation sur la notion d’espace
Chère Sœur, Cher Frère, Cher(e) Ami(e), une tasse de thé ? Installons nous pour quelques instants où l’amour du partage nous ravis …
Dans nos méditations précédentes nous nous sommes glissés dans une dimension difficile à appréhender, c’est le notion de temps. En effet quoi de plus relatif ! Nous sommes assiégés par cette notion puisque, la vie quel que soit son plan d’existence, l’intègre de façon intime. Il y a le temps objectif, il y a le temps subjectif, il y a le psychologique, il y a le temps des autres (le temps social, le temps de travail, le temps familial, ..). , il y a le temps imprimé par ce que l’on fait (création, application de protocoles, … ) ou celui qui nous entoure (celui de la nature, assurément) … il y a le temps qui nous asservit et construit des êtres incarnés dans une densité matière qui a ses propres exigences … les temps ont leur raison que la raison ignore parfois et que l’on doit découvrir pour être conscient, pleinement … Nous souffrons ou bénéficions de tous ces temps quel que soit leur caractéristique (continu, alternatif, cyclique, en spirale ou … inexistant ).
Tous ces temps ; pour simplifier agissent sur nos trois corps judicieusement encapsulés pour former l’être que nous sommes, ici et maintenant, et, peut-être sur le chemin, accomplissant notre destinée.
En écrivant cela j’ai la sensation qu’il va être précieux de contextualiser ce que nous sommes car « le je suis vivant » implique notre connaissance du mouvement de notre être intérieur comme celui qui affronte notre relation avec l’extérieur. Ce qui est intérieur comme ce qui est extérieur, je le mettrais bien volontiers sous le terme « Espace ». Espace de déploiement, espace de vie, espace de mort, espace de respiration, espace de régénération, en quelques mots encore espace d’évolution dans un monde ordonnancé par les lois de l’univers.
La philosophie en analyse les caractères épistémologiques et ontologiques … ses plans d’investigations sont ceux de l’immanence et de la transcendance. Quatre termes posés qui guide notre méditation. Le lecteur de ces lignes appréciera ce qu’il peut faire surgir de cette méditation. Car, encore, une fois le couple Espace-Temps est un nœud à « dissoudre » pour devenir un être libre …
- Épistémologie :
Ce mot est formé de deux termes : Epistémo – Logie. Il nous évoque « la théorie de la connaissance » selon son origine allemande. Sa référence à la Grèce met en lumière le mot « espistémé » qui signifie « science et connaissance », il est dérivé du mot « epistanaï » (savoir) …
Pour les tenants de la langue Française, cette désignation désignerait l’étude critique de la science. Il est donné dans le « petit Robert » comme l’équivalent de la philosophie des sciences. L’épistémologie se constitue, donc, à un moment où ce n’est plus la philosophie qui donne un statut à la science mais, au contrainte, c’est la science qui peut-être l’objet de la philosophie. Dés lors, nous voici de plein pied dans l’objet de notre étude … l’espace ne peut être décrit sans un regard scientifique. Cet aspect est déjà parfaitement souligné dans l’œuvre de Russel en 1901 dans son essai sur les fondement de la Géométrie.
- Ontologie :
Terme utilisé, en philosophie, pour désigner la partie de la métaphysique qui concerne « l’être en tant qu’Être » selon la vision Aristotélicienne. Il s’étendra à la médecine, ce qui montre, que l’évolution du vivant dans l’espace est susceptible d’interférer positivement comme négativement. Cet aspect nous désigne, dores et déjà deux plans : le plan physique et le plan métaphysique.
- Immanence :
Pour ce qui concerne ce terme j’ai choisi ce que «Proudhon » désignait en le définissant, ainsi : « ce dont le principe est contenu dans la chose elle-même ». Sous cet angle « la chose », « les choses » sont naturellement celles contenues dans notre espace dont la portée dépend, naturellement, de notre capacité à prendre conscience de la totalité des « choses » qu’il contiendrait. Là, réside, la plus grande difficulté.
- Transcendance : ce terme indique « ce qui dépasse l’ordre naturel ou ordinaire ». Transcender est « monter en passant au-delà ».
Ces quatre piliers sont parfaitement adaptés à la nature humaine dont il est dit que les bipèdes que nous sommes sont formés d’au moins trois corps : Le corps physique, l’âme et l’esprit. Voici une encapsulation de matière et d’énergie qui évolue dans un espace, manifestement multidimensionnel. La nature, les spécifications et la grandeur de cet espace vont, donc, être différents selon la qualité et l’aptitude de notre « conscience » à appréhender le réel.
Lacan précisait que l’homme était, de ce point de vue sous la dépendance de trois concept : « le Symbolique », « le Réel » et « l’Imaginaire ». Il sera compliqué pour le chercheur authentique et sincère de concevoir une notion universelle de « l’espace » mais, il n’a pas le choix. Pour vivre en bonne harmonie, il lui faudra imaginer « des espaces » utiles dans lesquels l’humanité puisse vivre et prospérer … par contre, il sera crucial, pour lui, de savoir quel est le sens de sa vie sur cette planète et surtout comprendre son contexte d’existence.
Dans ce contexte trinitaire de notre nature, nous évoluons dans un espace aux multiples formes en « maîtrisant » au moins trois dimensions et, articulé par une quatrième dimension que nous avons déjà abordée : le Temps. De ce fait, l’être humain appartient à un monde de manifestations dont il n’est pas, pour le principal, à l’origine. Il doit, donc, en connaître les tenants et les aboutissants ou s’en approcher. Il doit se conformer aux règles d’existence imposées aux vivants. Comprendre cette assertion c’est accepter une vision holistique de l’espace dans lequel il se déploie. Il y a plusieurs décennies de nombreuses méthodes d’analyse et de compréhension de la complexité naissaient. L’une d’entre-elles est connue sous le non de « la dynamique des systèmes » en ajoutant toutefois que toute existence sont des jeux mettant en cause des « entités » … en relation. Ainsi, le monde, dans lequel nous vivons, doit faire l’objet, si nous voulons y perdurer, d’une « approche globale ». Descartes, doit se retourner dans sa tombe ! En effet, en la matière : 1+2 n’a jamais fait 3. Donc 3 ne peut pas être égal à 1 + 2 …
Les entités, que nous sommes, sont en mouvement. Nous sommes, à la fois, objet et sujet de la création, nous nous transmutons, nous progressons au sens de l’évolution, à la faveur de règles, de lois et d’extractions de probabilités. L’espace est le lieu où cela est possible.
Se mouvoir, dans ces mondes complexes qui nous animent, nous oblige à enrichir nos savoirs, grandir en connaissance et devenir un acteur inspiré dans l’espace Univers dans lequel nos actes ont une grande importance. Les nouvelles découvertes en sciences physiques comme la physique quantique nous font savoir que l’espace n’est pas celui que l’on croyait et qu’il est fortement dépendant de la vision humaine. De même, les récentes observations dans le domaine de la neurobiologie nous amènent à reconsidérer la notion de « conscience » et même à admettre que quelque chose en nous défie les lois que nous avons, jusqu’alors, considérées comme vraies. En effet la mort serait une illusion, une vie dans d’autres espaces serait, alors possible …. autrement.
Notre vie physique actuelle serait une réduction de notre espace-temps … pour quelle raison ? Voilà, une excellente question.
La science ne peut y répondre car, par définition, limitée à son objet … ainsi l’homme doit-il faire appel … à la Science … à la Physique … à la Métaphysique et, naturellement, à des voies moins rationnelles qui, pourtant, sont des marqueurs importants pour la compréhension de notre réalité dans l’espace attaché à notre nature.
Les écoles des mystères ont compris cela. Il n’y a, en effet, pas de réelle connaissance sans se contraindre à une analyse consciente et résolue de ces quatre piliers.
Les chercheurs authentiques et sérieux le savent et beaucoup d’entre-eux eurent leurs sources et leurs inspirations pas seulement dans les grandes écoles ou espaces universitaires mais à partir de parcours individuels au sein de cénacles philosophiques, spirituels ou hermétiques. Certaines Francs-maçonneries constituent une réelle base d’informations et de pratiques utiles à une perception la plus profonde possible du « réel ».
Il me faut, à ce point, de notre méditation donner quelques exemples qui nous permettent d’illustrer le côté contingent de notre existence ainsi que la nécessité pour le monde manifesté de constituer un espace réglé. Les anciens Égyptiens désignaient les dites règles de production et de « maintenance » de l’univers par le mot « Maat », magnifiquement représentée par la déesse Isis …
Ces exemples, je les ai souhaités ainsi, afin de faire comprendre que dans une définition possible de l‘espace se nichait une quadrature : Comment l’homme peut-il être libre, responsable et sculpteur de futur dans un espace formé de « principes », de « lois » et de « faits ».
Pour cela examinons cinq aspects : la dynamique des systèmes, les nombres, la physique quantique, la neuro-biologie, un chemin maçonnique
- La dynamique des systèmes (mode entité relation).
Elle est une méthode de compréhension des mondes complexes qui considère que, dans un espace donné :
> il existe des entités …
> et que ces entités sont en relations plus ou moins étroites afin que l’ensemble puisse exister dans une harmonie et un équilibre les plus parfaits… sachant que cette harmonie ou cet équilibre puisse changer de nature. Dans ce cas l’ensemble des entités-relations par le jeux d’action-réaction-ajustement retrouveront un nouvel équilibre. Ainsi, la vie dans un espace bien défini pourra se nourrir des éléments-ressources nécessaires à la continuité de son existence. Ces éléments ressources peuvent être de tout ordre : informationnel, biologique, organisationnel, philosophique, spirituel, … Ainsi l’homme (chaque homme ou femme) peut-il être considéré comme un espace-entité … en relation avec un espace-universel et avec un alter-égo !
Pascal écrivait :
« Toutes choses étant causées et causantes, aidées et aidantes, médiates et immédiates, et, toutes s’entretenant par un jeu naturel et insensible qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens impossible d connaître les parties sans connaître le tout , non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties ».
L’espace que nous connaissons s’insère dans un tout et nous tentons de connaître ce tout par la connaissance ce ses lois …
Edgar Morin dans son discours sur « La méthode » écrivait :
« L’ordre, Mot-Maître de la science classique, a régné de l’Atome à la Voie lactée. Il s’est déployé d’autant plus majestueusement que la terre est devenue une petite planète (Galilée 1610) e que le soleil est rentré dans le giron de la galaxie (Thomas Wright 1750). De Kepler à Newton et Laplace, il est établi que l’innombrable peuple des étoiles obéit à une inexorable mécanique. Quelques comètes semblent faire du cosmos buissonnier, mais elles suivent, en fait, une voie d’avance tracée. La pesanteur des corps, le mouvement des marées, le rotation de la lune autour de la Terre, la rotation de la Terre autour du soleil, tous les phénomènes terrestres et célestes obéissent à la même loi. La loi éternelle qui règle la chute des pommes a supplanté la loi de l’éternel qui pour un pomme, fit chuter Adam. Le mot de révolution, s’il s’agit des astres et des planètes, signifie la répétition impeccable, non révulsion, et l’idée d’Univers évoque la plus parfaite des horloges. Jusqu’à l’expérience de Michelson (1991), la merveilleuse machine baigna dans l’huile … c’est à dire l’éther.
Cet Univers horloge marque le temps et le traverse de façon inaltérable. Sa texture, partout la même, est une substance incréé (la matière) et une entité indestructible (l’énergie). Les loi de la physique, jusqu’à l’étrange exception de la thermodynamique, ignore la dispersion ; l’usure et la dégradation. L’Univers auto-suffisant s’auto-entretient à perpétuité. L’ordre souverain des Lois de la nature est absolu et immuable. Le désordre en est exclu, de toujours à jamais.Seule l’infirmité de notre entendement nous interdit de concevoir dans sa plénitude l’Univers impeccable, inaltérable, irrévocable déterminisme ... »
Hegel précisait :
« c’est à la superficie, seulement, que règne le jeu des hasards irrationnels ».
Concernant le plan physique, Edgar Morin nous rappelle que « c’est sur ce plan que toute chose obéit aux lois de la Nature, Ordre biologique, où tout individu obéit à la loi de l’Espèce, Ordre social, où l’humain obéit à la loi de la cité.
Laplace ajoutait que « la vie, loin d’être fixée, relève de l’évolution ! » et Edgard Morin de conclure : « n’est-ce pas le signe que l’Univers est passé irrévocablement des limbes vaporeux à la plénitude de l’Ordre ? Que la vie, obéissant à des lois naturelles d’adaptation et de sélection, s’est développée pour aboutir à cet ordre rationnel que symbolise le nom d’Homo sapiens ? ».
Pour parfaire le propos ; il nous faut préciser que, dans notre contexte (Espace local), il nous faut prendre en compte une réalité : la dégradation de toutes choses. Dès lors, il est question dans notre espace d’entropie et de « nég-entropie » ... en effet toute chose disparaît quand les forces entropiques ne se trouvent pas contrebalancées par des forces néguentropiques … ainsi, physiquement le vivant disparaît … les forces néguentropiques sont, pour l’heure, situées dans la transmission … la femme jouant le rôle de passeur de témoin ...
- les nombres
Peu, de personnes ont conscience que les nombres structurent parfaitement le monde vivant et notamment les humains que nous sommes. Notre espace de « Je » / « Jeu » en est le parfait témoignage.
Laissons de coté le nombre 32 qui est le nombre de chromosomes qui caractérise le code génétique de notre espèce et qui par sa structure et la composition de son ADN, nous donne cette place particulière dans l’Univers. Ce thème est magistralement traité par Gregory Benichou dans son livre « le chiffre de la vie ». Ce chiffre fait référence à la mise en œuvre d’une linguiste fondamentale qui comme une partition crée un univers. Un univers matière vivante, celui d’un animal particulier : l’homme. Roman jakobson écrit : « ce code verbal pourrait bien se révéler l’héritier lointain du code génétique, dont les fondements syntaxiques lui servent de modèle. La structure profonde de la langue dériverait d’un ancêtre lointain inscrit dans la cellule vivante ». Et Grégory Benichou de continuer : « la phylogenèse du code verbal pourrait, à la source, se confondre avec celle du code génétique, l’un ayant modelé l’autre au grès d’une longue histoire évolutive. En réalité la langue bio-chimique tiendrait lieu de proto-langage … Ainsi le langage aurait créé l’homme, plutôt que l’homme le langage. En un sens on découvre, dans le code génétique la trace d’un message primordial antérieur à toute conscience humaine ».
Laissons, encore, de côté la table périodique des éléments transposée par une judicieuse quadrature (du carré au cercle) par Yvon Combes dans son livre « au cœur de la pensée ».
Il écrit que l’espace est le lieu où la lumière crée la matière et où la matière crée la vie.
Concernant les nombres ? Igor et Grichka Bogdanov dans leur livre sur le « code secret de l’Univers » se posent la question : « sommes-nous parvenus à entrevoir, au-delà de l’harmonie qui s’étend à tout l’univers, un fragment du code qui structure et ordonne la réalité qui nous entoure ? »
Excellente question quand l’on sait, qu’en effet une grande partie de notre réalité est régit :
- par le suite des nombres naturels, lesquels pour, décrire la complexité du monde, donne naissance aux nombres dits « imaginaires » ;
- par la suite des nombres premiers ;
- par la suite de Fibonacci.
Nous allons voir cela dans les lignes qui vont suivre.
Igor et Grichka Bogdanov considère que les nombres constituent les valeurs d’un cryptogramme codant la matière. Les nombres et l’énigmatique fonction Zéta de Rieman « dont le sommet reste perdu dans la brume, peut-être, pour toujours et pourrait fonctionner comme une sorte de clef, donnant accès à la répartition de ces éléments du code de zéro à l’infini. ». Cette fonction Zeta que l’on retrouve, précisément, au sein du rayonnement fossile représentant la première lumière celle qui engendra le monde manifesté.
Selon le physicien Rashid Sunuaev elle donne le nombre de photons émise lors de sa première émission.
Puis une question vient à l’esprit: « l’Univers que nous observons, aussi bien au cœur de l’infiniment petit, dans le royaume des particules élémentaires, qu’à l’échelle des amas de galaxies, cet Univers peut-il se soustraire aux contraintes permanentes qui s’exercent sur lui, désobéir aux lois qui le gouvernent ? Peut-il un seul instant se dérober à ces lois connues (ou pas d’ailleurs) pour inventer des des solutions inconnues ?
Henri Poincaré répond ; « l’Univers n’est jamais hors la loi ! »
Dans le tableau ci dessous sont représentées trois séries : les entiers naturels, le nombres premiers, la suite de Fibonacci ...
La première ligne nous décrit le début de séquence des nombres 1 à 35 … ils appartiennent à la série des nombres naturels. Cette suite en toute logique pourrait commencer au nombre « 0 » … mais le « 0 » dans la nature existe-t’il vraiment ? Peut-on désigner ce qui n’est pas ou ce dont nous n’avons pas conscience ? Entre cette borne « 0 » et « l’infini » par contre nous savons compter. A partir d’une unité, nous pouvons en ajouter une autre, puis une autre en rendant « l’Unité multiple ».
Dans les milieux initiatiques qui donnent aux nombres une personnalité et surtout une fonction opérative les chercheurs se rappelleront de la formule du « Multiple unitif », une belle façon de ce rappeler d’où l’on vient et de la nature de l’héritage reçu. Ainsi, la suite des entiers naturels nous permet de compter … et nous permet de donner valeur, de définir des positions relatives, de classifier, de hiérarchiser …
Quant à l’infini, il sera de nouveau difficile à l’esprit humain d’en connaître sa valeur … en mathématique, il est plus prudent de parler de limite.
Des opérations peuvent se faire sur les nombres naturels: ajouter, diminuer, multiplier, diviser … autant d’opérations mentales utiles à la description de la réalité …
Le couple « 0 » et « 1 » de cette chaîne formeront une opération mentale tout à fait particulière dite « opération booléenne », laquelle exprimera le « vrai » ou le « faux ». Ils constitueront la base de toute codification de l’information en n’utilisant certains de ces nombres plutôt que d’autres, l’homme inventera les systèmes de codification binaire, décimal, hexadécimal …
Nos ordinateurs classiques chériront la suite (0,1), 2, 4, 8, se sera un Octet … un mot de base (deux octets), (0,1), 2, 4, 8, 16, 32, 64 , 128
N’allons pas plus loin, nous comprenons l’idée qui en découle : balayer de façons exhaustive notre Univers-espace dans la diversité de ses valeurs … pour cela, viendront parfaire cette série, d’autres séries rendant compte de la complexité de notre environnement : série des nombres dits Réels, des nombres Fractionnaires, les nombres imaginaires …
Sans les nombres rien n’existe …
La seconde ligne fait ressortir les nombres dits « premiers ». Ceux-ci ont la caractéristique de n’être divisibles que par eux-mêmes, donc de donner valeur « 1 » à toute division ou à être divisible par l’unité, donc de conserver leur propre valeur … Ils sont appelés « les Atomes de Nombres ».
Dans notre série de présentation, ils constituent la suite : « 1, 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31 ...
Ils constituent les piliers de l’univers car tous dépend d’eux, tout surgit d’eux.
En effet le 4 vaut 2² … le 6 vaut 2*3 … le 8 vaut 23 … le 9 vaut 3² …. le 10 vaut 2*5 …
Raisons pour lesquels ils sont utilisés dans toutes les applications qui implique la sécurité, la rigueur et l’exactitude … les mouvements des horloges mécaniques (13, 17), les codes de contrôle des informations transmises (exemple 23, 97), les calages de notre GPS, …
Notre code d’accès à nos dossiers des Impôts est contrôlé par un modulo 23.
Notre numéro de sécurité sociale est contrôle par un modulo 97.
Ils règnent en maître dans les sciences cryptographiques modernes. Ils en sont les fondements.
La troisième ligne fait ressortir les nombres appartenant la « suite de Fibonacci ».
Celle-ci est constituée des nombres qui résultent de la sommes des deux précédents. Elle nous invite à penser en terme d’héritage. Pour amorcer cette liste, le principe posé est le dédoublement de l’unité … puis l’application d’un héritage dynamique.
Unité (1)
Dédoublement de l’unité (1+1) vaut 2 ...
dès lors 1+2 valent 3
Puis 2+3 valent 5
Puis 3+5 valent 8
et ainsi de suite
Dans notre tableau nous avons le série 1,1,2,3,5,8,13,21,34
En désignant cette série nous faisons lien avec le nombre d’or (Phi) dont nous connaissons sa valeur approximative 1,618 …
Nous connaissons son lien avec PI (3.1416) … Il est très symbolique de cette idée que la matière se complexifie de façon rationnelle et qu’elle occupe l’espace tout entier dans ses multiples dimensions.
PI et PHI nous mènent vers une valeur chérie des ancien bâtisseurs : « la coudée dite Royale » dont la valeur équivaut à la grandeur de l’arc d’un cercle de diamètre « 1 » porté par un angle de PI/6 … ce lien entre PI et la valeur 6 sera la clef de nombreuses équations mathématiques décrivant le Réel.
Le nombre d’or est considéré comme une constante cosmique au même titre que la constante de structure fine, la constante « h » dite constante de Planck, comme « e » la valeur de l’exponentiel, « k » la constate de Boltzmann, « pi » la constante du cercle ou de la sphère. Le « nombre d’or » est un nombre irrationnel omniprésent associé au processus de création.
Il symbolise le développement harmonieux du monde manifesté. Il est, partout, présent dans la nature et dans formation des corps formés de matière.
Le tronc d’un palmier, une pomme de pin, un artichaut sont formé de 5 et 8 spirales. L’ananas, quant à lui, est formé de 8 et 13 spirales. Celles d’un cactus sont de 13 et 21 spirales. Le cœur d’un chardon comporte 21 et 34 spirales. Certains coquillages auront 55 et 34 spirales. Sans aborder le fait que le corps humain est truffé de proportions liées au nombres d’Or
Voici, donc, encore un exemple d’espace contraint dans lequel l’être conscient évolue !
- la physique quantique
Nous avons abordé l’espace à partir des savoirs et des connaissances acquises depuis de longues dates au travers des sciences basées sur des lois établies selon des principes classiques de vérifications et de validations. Cependant l’observation du microcosme et, plus précisément, de sa partie « infiniment petit » nous amène à revoir complètement notre paradigme. C’est l’objet de la « science quantique ».
Dans cet espace particulier les règles changent de façon inimaginable : plus de vitesse limite de la lumière (et pour cause), non localité, incertitude, plus de particule mais des « empilement de potentialités » (état d’ondes superposées), synchronicité, intrication, syntonisation (caractéristique qui a permis la création du monde vivant, sans elle rien n’eut pu exister), …
Autant de caractéristiques qui construisent notre réalité sur des bases irrationnelles et pourtant nous y sommes liés et même, là est la découverte. Nous y sommes acteurs !
Pour comprendre les enjeux par rapport à notre sujet, je donne avec plaisir la plume à Erwin Lazlo dont il est dit par Deepak Chopra qu’il approche « la théorie du tout la plus brillante, la plus globale et la plus satisfaisante sur le plan intellectuel que j’ai jamais lue … Une théorie qui transcende les visions de Darwin, Newton, Einstein, celle des pionniers de la physique quantique et bien d’autres grands scientifiques de l’histoire ».
Donnons de lui quelques pistes :
« Les quanta de lumière et d’énergie ayant fait surface lors d’expériences toujours plus sophistiquées refusèrent, dorénavant, de se comporter comme des minuscules équivalents d’objets familiers … les points-masse de Newton et les atomes de Démocrite peuvent être définis sans ambiguïté par la force, la position et le mouvement, contrairement aux quanta. … En effet ces derniers existent en plusieurs états simultanément. Ceci exprime la « fonction d’onde » de la particule, c’est à dire par la description mathématique qui met en relation son « état d’onde » superposé à son état spatio-temporel classique. Un quantum de lumière ou d’énergie occupe simultanément tous les états potentiels. Jusqu’à ce qu’il soit observé ou mesuré par un instrument. Il est indéterminé quant à l’état qu’il choisira parmi tous. Mais dès qu’il est observé ou mesuré, l’étrange capacité qu’il a de se trouver dans plusieurs états en même temps est ramené à la condition normale, celle où la particule est dans un seul état à un moment donné. Les physiciens disent, alors, qe la fonction d’onde de superposition s’effondre ».
Voici un parfait exemple qui montre que l’être conscient est à la fois sujet et objet de la création.
Un aspect des découvertes associées à la physique quantique est la certitude que l’Univers n’est pas fait de vide mais, au contraire est plein ! Erwin Lazlo nous parle de champ akashique : « Le mot akasha (A-ka-sha) est un mot sanskrit qui signifie « ether » soit l’espace omniprésent. Ayant à l’origine le sens de radiation » ou « brillance », l’akasha était considéré, dans la philosophie indienne, comme le premier et le plus fondamental des cinq éléments ; les autres étant « vata » (l’air), « agni » (le feu), « ap » (l’eau) et « prithivi » (la terre). L’akasha réunit les propriétés des cinq éléments ; il est ce dont est issu tout ce que perçoivent nos sens, et ce à quoi tout finira par retourner. Les « archives akashiques » constituent le registre permanent de tout ce qui se produit ou s’est jamais produit dans l’univers entier. »
Ainsi nous serions un Univers parfaitement syntonisé où chaque élément de cet Univers serait parfaitement, lié, relié, intriqué.
Dès lors Erwin lazlo nous parle de cohérence : cohérence quantique, cohérence cosmologique, cohérence biologique, cohérence de l’esprit humain … cohérence dans le monde vivant, cohérence dans la conscience ...
Ajoutons, enfin, cette propriété bien saisie par Albert Einstein de l’équivalence entre énergie et matière mise en équation : E mC² … Elle concerne notre espace temps pas l’infiniment petit qui n’a cure de la vitesse de la lumière mais dont nous savons que la matière est formée par la lumière-énergie.
Pour résumer son propos, Erwin Lazlo nous livre un poème, en voici un extrait :
« l’eau murmure de vous à moi et de moi à vous.
Et de nous deux à tous ceux qui vogue sur l’étang.
La séparation est illusion.
Nous sommes des parties du tout reliés les une aux autres.
Nous sommes un étang chargés de mouvements et de mémoires.
Notre réalité est plus grande que vous et moi ;
plus grande que tous les vaisseaux qui voguent sur l’eau,
plus grande que toute l’eau sur laquelle ils voguent. »
- la neuro-biologie
La neurobiologie est l’étude des cellules du système nerveux et de l’organisation de ces cellules en structures et circuits fonctionnels qui traitent l’information et le modèle en comportements. La neuro-biologie allie la Biologie et les Neurosciences. Cette discipline est ainsi directement liée à nos facultés de perception et la compréhension que nous avons de l’Espace-temps. Plus encore, depuis que la science devient attentive aux NDE (Near Death Experience), c’est à dire à ce moment précis où pour une raison pour une autre un être se trouve en état de mort puis reprend vie. Les personnes qui ont eu cette expérience expriment un ensemble d’information qui laissent à penser que la conscience si elle inclut les faits de ce qui a pu être vécu, elle comprend aussi des « faits » prévenant d’autres espaces … y a-t-il, au sein de la création cette jonction magnétique ou électrique entre notre être, notre biologie et la nature de l’espace dans son acception cosmique ? Cela est probable …
Je ne résiste donc pas à vous faire part de cette hypothèse proposée par Nick Bostrom sous le nom de « hypothèse de la simulation ». nous sommes au temps du tout numérique et d’un développement exponentiel de l’intelligence artificielle et surtout au temps d’une robotique intelligente et quasi « humaine » dans certain cas. Alors pourquoi ne pas aborder le sujet ?
Dans la revue Neuro, Cerveau et Conscience, il est écrit : « en 2003 ; Nick Bostrom, philosophe suédois et professeur à l’université d’Oxford, a secoué le monde académique avec une audacieuse idée : nous vivons probablement dans une simulation informatique. Cette théorie connue sous le nom de « argument de simulation », a suscité de vifs débats dans les milieux scientifiques et philosophiques. Bostrom fonde son raisonnement sur trois proposition :
> Les civilisations technologiquement avancées peuvent créer des simulations de réalité complètes, y compris des êtres conscients.
> Ces civilisations choisissent de créer de nombreuses simulations (Techniques, sociétales, organisationnelles, politiques, … ).
> Nous sommes presque certainement l’une de ces civilisations simulées ...
Selon Bostrom, si les deux premières propositions sont vraies, alors la troisième devient statistiquement probable. En effet, le nombres d’êtres simulés dépasserait largement celui des êtres « réels », rendant plus probable notre existence au sein d’une simulation. Cette hypothèse soulève des questions profondes sur la nature de la réalité », de la conscience et de notre place dans l’univers. Elle remet en question nos certitudes sur le libre arbitre et la valeur de nos expériences. Bien que spéculative et non testable scientifiquement à l’heure actuelle, la théorie de Bostrom a inspiré de nouvelles réflexions sur la nature de notre existence. Elle illustre comment la philosophie peut nous pousser à réévaluer notre compréhension du monde, même à l’ère de la science moderne.
Que nous soyons ou non dans une simulation, cette théorie nous invite à reflechir sur la nature de la réalité et sur les implications vertigineuses des avancées technologiques futures. »
- un chemin maçonnique
Il nous faut, enfin aborder cet aspect car s’il y a un espace où il est proposé au cherchant de méditer sur la nature de l’espace et du temps c’est bien en Franc-maçonnerie. En effet, la grande ambition de cette respectable institution est d’être une voie d’éveil et surtout de contribuer à la formation d’hommes et de femmes libres, informés et ouverts à la vérité. Les moteurs d’apprentissage pour ce faire sont : l’initiation, le questionnement de la tradition et la rencontre avec les êtres passés ou présents qui ont à dire ou à transmettre.
Dans cette optique je conseillerai au lecteur de ces lignes d’approcher quelques auteurs d’investigation comme Anton Parks qui plongent dans les civilisations anciennes. Mais aussi à ne pas oublier les auteurs d’investigation sur la conscience car, dit-on, « c’est par la conscience que l’on est relié au divin ». Le terme divin n’est pas à prendre exclusivement au plan religieux et se conjugue parfaitement avec la notion de « forces invisibles », « transcendantes » momentanément non démontrées.
Comment le voyage maçonnique peut-il concourir à la découverte de l’Espace et du Temps afin d’approcher notre véritable nature ?
Voici un schéma simple …
Pour être exhaustif, le sentier parcouru doit affronter dans tous les espaces afin que « chemin faisant » la réalité s’impose dans tous ses aspects. Les Savoirs s’engrangent et la connaissance s’affine. Ce sentier part de l’Orient (Alpha) pour ce terminer à l’Orient (Oméga). Le chercheur sincère et authentique se met en marche à l’Occident, il est alors dans le monde profane. Son regard se porte sur le monde, il doit en comprendre les ressort. Ce faisant il doit tenter de situer sa place dans ce monde … obligation lui est faite d’en apprécier, avant de continuer son chemin, les caractéristiques … Dès lors, il lui faut poser sa besace et méditer sur sa relation avec cet univers qu’il foule (Cabinet de réflexion). Ainsi, de grandes lois lui sont inspirées. Il peut alors reprendre sa marche …. il passera entre deux colonnes magistrales … l’une lui fera comprendre que « en lui est la force » (volonté, intention, les moteurs de l’action … ) et l’autre lui suggère « il rend stable, il établira » (action, l’intelligence, la sagesse, … (dans la création) … ) … il devra, encore une fois marquer le pas et méditer dans le silence ...
Armé de nouvelles inspirations, il reprendra son sentier vers l’orient. Dans certaines voies maçonniques il rencontrera quatre colonnes … ou plutôt il en verra trois … ces trois forment un carré long au centre duquel nombres et géométrie lui offriront un kaléidoscope d’intrications où savoirs (symbolisme) et connaissance sont désintégrative de réel … « Sagesse », « Force » et « Beauté » et des énergies d’autres Univers invisibles invitant le marcheur à développer en lui une approche holistique … il lui faudra voyager, voyager encore, vérifier, mesurer, contrôler … enfin façonner en lui le modèle parfait de l’existence (la pierre cubique).
Pour poursuivre son chemin il doit devenir androgyne c’est à dire qu’il doit rassembler en lui les champs visibles en lui et les champs invisibles … il doit incarner le Yin et la Yang …
Ainsi pourra-t-il s’approcher de l’Orient et se confronter à la pierre cubique à pointe …
C’est l’heure du sacrifice … perdre ses illusions pour chevaucher le tigre
Il devra maîtrise son corps à la lumière de sa conscience, il devra maîtriser le souffle pour jouir des énergies disponibles et il devra projeter son imaginaire car elle est porteuse de futur.
Enfin l’Orient est en vue … trois voiles l’attendent … ceux d’ISIS …
Ici, alors l’Esprit domine la Matière … le voyageur devient libre … et sa connaissance utile pour transformer le monde ...
Conclusion temporaire
Nous avons fait une longue pose méditative qui me laisse pensif, encore … j’ai besoin d’approfondir ce sujet car il est possible d’être libre, et créatif en respectant l’essence des forces qui nous composent tout en suggérant à l’œuvre de création qui se déroule un futur au service d’une conscience qui sied au vivant. Je le pense, assurément.
Alors, auteur de ces lignes je tente de fouler l’espace qui lui est accessible … à grands pas, à petits pas selon « les marches qui m’ont été transmises » …
Nul n’avance s’il ne marche point …
Nul connaissance ne nourrit l’homme s’il ne chemine pas ...
figer ses pas c’est devenir esclave … à moins de les figer pour l’éternité afin de poursuivre sa destinée au sein d’une histoire qui nous transcende ...
Merci ma sœur, mon frère, mon ami(e) pour ce temps partagé
Gérard Baudou Platon
Meditación sobre la noción de espacio
Querida Hermana, Querido Hermano, Querido(a) Amigo(a), ¿una taza de té? Instalémonos unos instantes en los que el amor de compartir nos deleite…
En nuestras meditaciones previas nos adentramos en una dimensión difícil de comprender: la no-ción del tiempo. ¡Qué relativa es, en efecto! Estamos asediados por esta noción, ya que la vida, sin importar su plano de existencia, la integra de forma íntima. Existe el tiempo objetivo, el tiempo subjetivo, el psicológico, el tiempo de los demás (el tiempo social, el tiempo laboral, el tiempo familiar, …); existe el tiempo impreso por lo que hacemos (creación, aplicación de protocolos, …) o el que nos rodea (el de la naturaleza, ciertamente)… existe el tiempo que nos somete y cons-truye seres encarnados en una densidad material con sus propias exigencias… Los tiempos tienen su razón, que a veces la razón ignora y que debemos descubrir para ser plenamente conscientes… Sufrimos o nos beneficiamos de todos estos tiempos, cualquiera que sea su característica (conti-nuo, alternativo, cíclico, en espiral o… inexistente).
Todos estos tiempos, para simplificar, actúan sobre nuestros tres cuerpos hábilmente encapsulados para formar el ser que somos, aquí y ahora, y, quizá en el camino, cumpliendo nuestra destinación.
Al escribir esto tengo la sensación de que será valioso contextualizar lo que somos, pues «el yo soy vivo» implica el conocimiento del movimiento de nuestro ser interior y el de aquel que afron-ta nuestra relación con el exterior. Lo que es interior y lo que es exterior, lo denominaré gustosa-mente «Espacio»: espacio de despliegue, espacio de vida, espacio de muerte, espacio de respira-ción, espacio de regeneración, en pocas palabras, espacio de evolución en un mundo ordenado por las leyes del universo.
La filosofía analiza los caracteres epistemológicos y ontológicos… sus planos de investigación son los de la inmanencia y la trascendencia. Cuatro términos planteados que guían nuestra medita-ción. El lector de estas líneas apreciará lo que pueda surgir de esta reflexión, ya que, una vez más, la pareja Espacio-Tiempo es un nudo a «disolver» para convertirse en un ser libre…
– Epistemología :
Esta palabra se forma a partir de dos términos: Epistémo – Logía. Nos evoca «la teoría del cono-cimiento», según su origen alemán. Su referencia a Grecia resalta el término «epistémé», que sig-nifica «ciencia y conocimiento», y se deriva del verbo «epistanaï» (saber)…
Para los defensores de la lengua francesa, esta designación se refiere al estudio crítico de la cien-cia. Se encuentra en el «Petit Robert» como el equivalente de la filosofía de las ciencias. La epis-temología se constituye, pues, en un momento en que ya no es la filosofía la que confiere un esta-tus a la ciencia, sino que la ciencia misma puede ser objeto de reflexión filosófica. Así pues, aquí nos encontramos plenamente ante el objeto de nuestro estudio… el espacio no puede describirse sin una mirada científica. Este aspecto ya está perfectamente subrayado en la obra de Russell (1901) en su ensayo sobre los fundamentos de la geometría.
– Ontología :
Término utilizado en filosofía para designar la parte de la metafísica que concierne «el ser en cuanto ser», según la visión aristotélica. Se extenderá incluso a la medicina, lo que demuestra que la evolución del ser vivo en el espacio puede interferir tanto positiva como negativamente. Este aspecto ya nos señala dos planos: el físico y el metafísico.
– Inmanencia :
En lo que respecta a este término, he optado por lo que «Proudhon» designaba al definirlo así: «aquello cuyo principio está contenido en la cosa misma». Desde este ángulo, «la cosa» o «las cosas» son, naturalmente, aquellas contenidas en nuestro espacio, cuya magnitud depende, por supuesto, de nuestra capacidad para tomar conciencia de la totalidad de las «cosas» que éste puede albergar. Ahí reside la mayor dificultad.
– Trascendencia :
Este término indica «lo que trasciende el orden natural u ordinario». Trascender es «ascender pa-sando al otro lado».
Estos cuatro pilares se adaptan perfectamente a la naturaleza humana, de la que se dice que los bípedos que somos estamos formados por al menos tres cuerpos: el cuerpo físico, el alma y el es-píritu. Es una encapsulación de materia y energía que evoluciona en un espacio, manifiestamente multidimensional. La naturaleza, las especificaciones y la magnitud de este espacio variarán se-gún la calidad y la aptitud de nuestra «conciencia» para aprehender lo real.
Lacan precisaba que el hombre dependía, desde este punto de vista, de tres conceptos: «lo Simbó-lico», «lo Real» y «lo Imaginario». Será complicado para el investigador auténtico y sincero con-cebir una noción universal del «espacio», pero no tiene alternativa. Para vivir en armonía, deberá imaginar «espacios» útiles en los que la humanidad pueda vivir y prosperar; sin embargo, le será crucial saber cuál es el sentido de su vida en este planeta y, sobre todo, comprender su contexto existencial.
En este contexto trinario de nuestra naturaleza, evolucionamos en un espacio de múltiples formas, «dominando» al menos tres dimensiones y articulado por una cuarta que ya hemos abordado: el Tiempo. De este modo, el ser humano pertenece a un mundo de manifestaciones del cual, en prin-cipio, no es el origen. Debe conocer sus causas y efectos o, al menos, aproximarse a ellos. Tiene que conformarse a las reglas de existencia impuestas a los seres vivos. Comprender esta afirma-ción es aceptar una visión holística del espacio en el que se despliega. Durante varias décadas sur-gieron numerosos métodos para analizar y comprender la complejidad. Uno de ellos es conocido como «la dinámica de los sistemas», añadiendo, no obstante, que toda existencia es un juego en el que intervienen «entidades»… en relación. Así, el mundo en el que vivimos debe abordarse, si queremos perdurar en él, desde un «enfoque global». ¡Descartes, tendrías que dar vueltas en tu tumba! En materia: 1+2 nunca ha dado 3. Por tanto, 3 no puede ser igual a 1+2…
Las entidades que somos estamos en movimiento. Somos, a la vez, objeto y sujeto de la creación; nos transmutamos y progresamos en el sentido de la evolución, favorecidos por reglas, leyes y extracciones de probabilidades. El espacio es el lugar donde eso es posible.
Movilizarse en estos mundos complejos que nos animan nos obliga a enriquecer nuestros conoci-mientos, crecer en saber y convertirnos en actores inspirados en el espacio Universo, en el que nuestros actos tienen gran importancia. Los nuevos descubrimientos en ciencias físicas, como la física cuántica, nos hacen saber que el espacio no es el que creíamos y que depende fuertemente de la visión humana. Asimismo, las recientes observaciones en el ámbito de la neurobiología nos llevan a reconsiderar la noción de «conciencia» e incluso a admitir que algo en nosotros desafía las leyes que hasta ahora habíamos considerado verdaderas. De hecho, la muerte sería una ilusión y una vida en otros espacios, entonces, posible… de otro modo.
Nuestra vida física actual sería una reducción de nuestro espacio-tiempo… ¿por qué razón? Esa es, sin duda, una excelente pregunta.
La ciencia no puede responderla porque, por definición, se limita a su objeto… así, el hombre de-be recurrir a la Ciencia, a la Física, a la Metafísica y, naturalmente, a caminos menos racionales que, sin embargo, son marcadores importantes para comprender nuestra realidad en el espacio ligado a nuestra naturaleza.
Las escuelas de los misterios han comprendido esto. No existe un conocimiento real sin someterse a un análisis consciente y resuelto de estos cuatro pilares.
Los investigadores auténticos y serios lo saben, y muchos de ellos han hallado sus fuentes e inspi-raciones no solo en las grandes escuelas o espacios universitarios, sino también a partir de reco-rridos individuales en círculos filosóficos, espirituales o herméticos. Algunas logias francmasonas constituyen una verdadera base de información y prácticas útiles para una percepción lo más pro-funda posible de lo «real».
En este punto de nuestra meditación, debo dar algunos ejemplos que ilustren el carácter contin-gente de nuestra existencia y la necesidad de que el mundo manifestado constituya un espacio re-gulado. Los antiguos egipcios designaban las supuestas reglas de producción y «mantenimiento» del universo con la palabra «Maat», magníficamente representada por la diosa Isis…
Estos ejemplos los he dispuesto de este modo para demostrar que, en una posible definición del «espacio», se esconde una cuadratura: ¿cómo puede el hombre ser libre, responsable y escultor del futuro en un espacio formado por «principios», «leyes» y «hechos»?
Para ello, examinemos cinco aspectos: la dinámica de los sistemas, los números, la física cuánti-ca, la neurobiología y un camino masónico.
– La dinámica de los sistemas (modo entidad-relación).
Es un método para comprender los mundos complejos que sostiene que, en un espacio determina-do:
> existe entidades…
> y estas entidades se relacionan de forma más o menos estrecha para que el conjunto pueda existir en la armonía y el equilibrio más perfectos, sabiendo que esa armonía o equilibrio puede cambiar de naturaleza. En ese caso, el conjunto de entidades-relaciones, mediante el juego de ac-ción-reacción-ajuste, encontrará un nuevo equilibrio. Así, la vida en un espacio bien definido po-drá nutrirse de los elementos-recursos necesarios para la continuidad de su existencia. Estos ele-mentos recursos pueden ser de todo tipo: informacionales, biológicos, organizativos, filosóficos, espirituales, … Así, el hombre (cada hombre o mujer) puede considerarse como un espacio-entidad, en relación con un espacio-universal y con un alter ego.
Pascal escribía:
«Todas las cosas siendo causadas y causantes, ayudadas y ayudantes, mediatas e inmediatas, y manteniéndose todas mediante un juego natural e insensible que une lo más lejano y lo más dife-rente, me parece imposible conocer las partes sin conocer el todo, ni conocer el todo sin conocer particularmente las partes.»
El espacio que conocemos se inserta en un todo, y tratamos de conocer ese todo mediante el cono-cimiento de sus leyes…
Edgar Morin, en su discurso sobre «La metodología», escribía:
«El orden, Palabra Maestro de la ciencia clásica, ha reinado desde el átomo hasta la Vía Láctea. Se ha desplegado con mayor majestad cuando la Tierra se convirtió en un pequeño planeta (Gali-leo, 1610) y cuando el Sol ingresó al seno de la galaxia (Thomas Wright, 1750). De Kepler a New-ton y Laplace, se ha establecido que el innumerable pueblo de las estrellas obedece a una mecáni-ca inexorable. Algunas cometas parecen hacer del cosmos una maleza, pero en realidad siguen un camino preestablecido. La pesadez de los cuerpos, el movimiento de las mareas, la rotación de la Luna alrededor de la Tierra, la rotación de la Tierra alrededor del Sol, todos los fenómenos terres-tres y celestes obedecen la misma ley. La ley eterna que rige la caída de las manzanas ha suplan-tado la ley del eterno que, para una manzana, hizo caer a Adán. La palabra revolución, en lo que respecta a astros y planetas, significa una repetición impecable, sin revulsión, y la idea de Univer-so evoca el más perfecto de los relojes. Hasta la experiencia de Michelson (1991), la maravillosa máquina se bañaba en aceite… es decir, el éter. Este Universo-reloj marca el tiempo y lo atravie-sa de forma inalterable. Su textura, uniforme en todas partes, es una sustancia incriada (la mate-ria) y una entidad indestructible (la energía). Las leyes de la física, salvo la extraña excepción de la termodinámica, ignoran la dispersión, el desgaste y la degradación. El Universo autosuficiente se mantiene por sí mismo a perpetuidad. El orden soberano de las Leyes de la naturaleza es abso-luto e inmutable. El desorden queda excluido, desde siempre y para siempre. Sólo la limitación de nuestro entendimiento nos impide concebir en su totalidad un Universo impecable, inalterable, de un determinismo irrevocable…»
Hegel precisaba: «sólo en la superficie es donde reina el juego de los azares irracionales».
En cuanto al plano físico, Edgar Morin nos recuerda que «es en este plano donde todo obedece a las leyes de la Naturaleza, al orden biológico –en el que cada individuo obedece a la ley de la es-pecie– y al orden social, donde el ser humano obedece a la ley de la ciudad».
Laplace añadía: «la vida, lejos de estar fijada, se rige por la evolución!» y Edgar Morin concluía: «¿no es acaso el signo de que el Universo ha pasado irrevocablemente de los limbos vaporosos a la plenitud del Orden? ¿Que la vida, obedeciendo a leyes naturales de adaptación y selección, se ha desarrollado para culminar en ese orden racional que simboliza el nombre de Homo sapiens?»
Para perfeccionar el argumento, debemos precisar que, en nuestro contexto (espacio local), resulta imprescindible considerar una realidad: la degradación de todas las cosas. Así, en nuestro espacio se habla de entropía y de «negentropía»… de hecho, toda cosa desaparece cuando las fuerzas en-trópicas no se contrarrestan con fuerzas negentrópicas… así, físicamente, lo vivo se desvanece… las fuerzas negentrópicas se sitúan, por el momento, en la transmisión… con la mujer desempe-ñando el rol de portadora del testigo…
– Los números
Pocas personas son conscientes de que los números estructuran a la perfección el mundo viviente, y especialmente a los seres humanos que somos. Nuestro espacio de «Yo» / «Juego» es el testimo-nio perfecto de ello.
Dejemos de lado el número 32, que es el número de cromosomas que caracteriza el código genéti-co de nuestra especie y que, por su estructura y la composición de su ADN, nos otorga ese lugar particular en el Universo. Este tema es magistralmente tratado por Gregory Benichou en su libro «El número de la vida». Dicho número hace referencia a la puesta en marcha de una lingüística fundamental que, como una partitura, crea un universo. Un universo de materia viviente, el de un animal en particular: el hombre. Roman Jakobson escribe: «este código verbal podría muy bien revelarse como el heredero lejano del código genético, cuyos fundamentos sintácticos le sirven de modelo. La estructura profunda del lenguaje derivaría de un ancestro remoto inscrito en la célula viviente». Y Gregory Benichou continúa: «la filogenia del código verbal podría, en su origen, con-fundirse con la del código genético, uno modelando al otro a lo largo de una larga historia evoluti-va. En realidad, el lenguaje bioquímico serviría de proto-lenguaje… Así, el lenguaje habría creado al hombre, en lugar de que el hombre creara el lenguaje. En cierto sentido, se descubre en el códi-go genético la huella de un mensaje primordial anterior a toda conciencia humana».
Dejemos, asimismo, de lado la tabla periódica de los elementos transpuesta mediante una juiciosa cuadratura (del cuadrado al círculo) por Yvon Combes en su libro «En el corazón del pensamien-to».
Él escribe que el espacio es el lugar donde la luz crea la materia y donde la materia crea la vida.
¿Y los números? Igor y Grichka Bogdanov, en su libro sobre el «código secreto del Universo», se plantean la pregunta: «¿hemos logrado vislumbrar, más allá de la armonía que se extiende por todo el universo, un fragmento del código que estructura y ordena la realidad que nos rodea?»
Excelente pregunta, considerando que, en efecto, gran parte de nuestra realidad se rige:
– por la sucesión de los números naturales, los cuales, al describir la complejidad del mundo, dan origen a los números denominados «imaginarios»; – por la sucesión de los números primos; – por la sucesión de Fibonacci.
Veremos esto en las líneas que siguen.
Igor y Grichka Bogdanov consideran que los números constituyen los valores de un criptograma que codifica la materia. Los números y la enigmática función Zeta de Riemann «cuyo vértice permanece perdido en la bruma, quizá para siempre, y que podría funcionar como una especie de llave, dando acceso a la distribución de esos elementos del código de cero al infinito». Esta fun-ción Zeta se halla, precisamente, en el interior del fondo fósil que representa la primera luz, aque-lla que engendró el mundo manifestado.
Según el físico Rashid Sunuaev, dicha función proporciona el número de fotones emitidos en su primera emisión.
Luego surge la pregunta: «¿puede el Universo que observamos, tanto en el corazón de lo infinita-mente pequeño, en el reino de las partículas elementales, como a la escala de los cúmulos de gala-xias, sustraerse a las permanentes restricciones que se ejercen sobre él, desobedecer las leyes que lo gobiernan? ¿Puede, siquiera por un instante, evadirse de estas leyes conocidas (o desconocidas) para inventar soluciones inéditas?»
Henri Poincaré responde: «¡El Universo nunca está fuera de la ley!»
En la siguiente tabla se representan tres series: los números enteros naturales, los números primos y la sucesión de Fibonacci.
La primera línea describe el inicio de la secuencia de números del 1 al 35; pertenecen a la serie de los números naturales. Esta sucesión, lógicamente, podría comenzar en el número «0»… pero, ¿existe realmente el «0» en la naturaleza? ¿Se puede designar aquello que no es o de lo que no tenemos conciencia? Entre ese límite «0» y «el infinito» sabemos contar. A partir de una unidad, podemos añadir otra, y luego otra, haciendo «la unidad múltiple».
En los círculos iniciáticos que otorgan a los números una personalidad y, sobre todo, una función operativa, los investigadores recordarán la fórmula de la «unidad múltiple», una bella manera de recordar de dónde venimos y la naturaleza del legado recibido. Así, la sucesión de los números naturales nos permite contar… y asignar valor, definir posiciones relativas, clasificar, jerarqui-zar…
En cuanto al infinito, será de nuevo difícil para la mente humana conocer su valor… en matemáti-cas es más prudente hablar de límite.
Se pueden realizar operaciones con los números naturales: sumar, restar, multiplicar, dividir… tantas operaciones mentales útiles para describir la realidad…
La pareja «0» y «1» de esta cadena formará una operación mental particularmente especial, deno-minada «operación booleana», la cual expresará lo «verdadero» o lo «falso». Constituirán la base de toda codificación de la información; usando ciertos de estos números en lugar de otros, el hombre inventará los sistemas de codificación binario, decimal, hexadecimal…
Nuestros ordenadores clásicos apreciarán la sucesión (0,1), 2, 4, 8, que constituirá un octeto… una palabra base (dos octetos), (0,1), 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128.
No vayamos más lejos, entendemos la idea que se desprende: abarcar de forma exhaustiva nuestro Universo-espacio en la diversidad de sus valores… para ello, se complementará esta serie con otras que reflejen la complejidad de nuestro entorno: la serie de los números denominados Reales, los números fraccionarios, los números imaginarios…
Sin los números, nada existe…
La segunda línea destaca los números denominados «primos». Estos tienen la característica de ser divisibles únicamente por sí mismos, es decir, de otorgar el valor «1» a cualquier división o de ser divisibles por la unidad, conservando así su propio valor… Se les llama «los átomos de los núme-ros».
En nuestra presentación, constituyen la sucesión: «1, 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31…»
Constituyen los pilares del universo, pues de ellos depende todo, de ellos surge todo.
De hecho, 4 equivale a 2²; 6 equivale a 2×3; 8 equivale a 2³; 9 equivale a 3²; 10 equivale a 2×5…
Razones por las que se utilizan en todas las aplicaciones que implican seguridad, rigor y exacti-tud… el movimiento de los relojes mecánicos (13, 17), los códigos de control de la información transmitida (por ejemplo, 23, 97), la calibración de nuestro GPS, …
Nuestro código de acceso a nuestros expedientes de Hacienda se controla mediante un módulo 23.
Nuestro número de seguridad social se verifica mediante un módulo 97.
Reinan en el ámbito de las ciencias criptográficas modernas. Son sus fundamentos.
La tercera línea destaca los números pertenecientes a la «sucesión de Fibonacci».
Esta sucesión se compone de números que resultan de la suma de los dos anteriores. Nos invita a pensar en términos de herencia. Para iniciar esta lista, el principio establecido es la duplicación de la unidad, seguido de la aplicación de una herencia dinámica.
Unidad (1)
La duplicación de la unidad (1+1) equivale a 2…
de ahí, 1+2 equivale a 3
luego, 2+3 equivale a 5
después, 3+5 equivale a 8…
y así sucesivamente.
En nuestra tabla, la serie es: 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34.
Al designar esta serie, hacemos referencia al número de oro (Phi), cuyo valor aproximado es 1,618…
Conocemos su vínculo con PI (3,1416)… Es muy simbólico de la idea de que la materia se com-plejiza de forma racional y ocupa el espacio en todas sus dimensiones.
PI y PHI nos conducen hacia un valor apreciado por los antiguos constructores: «la coudée dite Royale», cuyo valor equivale a la magnitud del arco de un círculo de diámetro «1» sostenido por un ángulo de PI/6… esta relación entre PI y el valor 6 será la clave de numerosas ecuaciones ma-temáticas que describen lo Real.
El número de oro es considerado una constante cósmica al mismo nivel que la constante de estruc-tura fina, la constante «h» (constante de Planck), así como «e» (el valor del exponencial), «k» (la constante de Boltzmann) y «pi» (la constante del círculo o de la esfera). El «número de oro» es un número irracional omnipresente asociado al proceso de creación.
Simboliza el desarrollo armónico del mundo manifestado. Está presente en todas partes, en la na-turaleza y en la formación de los cuerpos compuestos de materia.
El tronco de una palmera, una piña de pino, un alcachofa se componen de 5 y 8 espirales. La piña, por su parte, está formada por 8 y 13 espirales. Las de un cactus son de 13 y 21 espirales. El cora-zón de un cardo presenta 21 y 34 espirales. Algunas conchas tendrán 55 y 34 espirales. Sin men-cionar que el cuerpo humano está plagado de proporciones relacionadas con el número de oro.
He aquí, pues, otro ejemplo de un espacio restringido en el que el ser consciente evoluciona.
– La física cuántica
Hemos abordado el espacio a partir de conocimientos adquiridos a lo largo de muchos años me-diante ciencias basadas en leyes establecidas según principios clásicos de verificación y valida-ción. Sin embargo, la observación del microcosmos y, más precisamente, de su parte «infinita-mente pequeña» nos lleva a replantear por completo nuestro paradigma. Este es el objeto de la «ciencia cuántica».
En ese espacio particular, las reglas cambian de forma inimaginable: ya no existe la velocidad límite de la luz (y con razón), se pierde la localidad, aparece la incertidumbre, no hay partículas sino «acumulaciones de potencialidades» (estados de ondas superpuestas), sincronicidad, entrela-zamiento, sintonización (característica que permitió la creación del mundo viviente, sin la cual nada podría existir),…
Tantas características que construyen nuestra realidad sobre bases irracionales y, sin embargo, estamos ligados a ella –¡somos actores en ella!
Para comprender los desafíos de nuestro tema, presto con gusto la palabra a Ervin László, a quien Deepak Chopra calificó de «la teoría del todo más brillante, global y satisfactoria a nivel intelec-tual que haya leído jamás… Una teoría que trasciende las visiones de Darwin, Newton, Einstein, la de los pioneros de la física cuántica y muchos otros grandes científicos de la historia».
Veamos algunas de sus pistas:
«Los cuantos de luz y de energía, que surgieron en experimentos cada vez más sofisticados, se negaron, desde entonces, a comportarse como diminutos equivalentes de objetos familiares… los puntos-masa de Newton y los átomos de Demócrito pueden definirse sin ambigüedad por la fuer-za, la posición y el movimiento, a diferencia de los cuantos. … De hecho, estos últimos existen en varios estados simultáneamente. Esto expresa la «función de onda» de la partícula, es decir, la descripción matemática que relaciona su «estado de onda» superpuesto con su estado espacio-temporal clásico. Un cuanto de luz o de energía ocupa simultáneamente todos los estados poten-ciales, hasta que es observado o medido por un instrumento. Es indeterminado respecto al estado que elegirá entre todos. Pero en cuanto es observado o medido, su extraña capacidad de encontrar-se en varios estados a la vez se reduce a la condición normal, en la que la partícula está en un úni-co estado en un momento dado. Los físicos dicen, entonces, que la función de onda de superposi-ción colapsa.»
Este es un ejemplo perfecto que muestra que el ser consciente es, a la vez, sujeto y objeto de la creación.
Un aspecto de los descubrimientos asociados a la física cuántica es la certeza de que el Universo no está hecho de vacío, sino que, por el contrario, está lleno. Ervin László nos habla del campo akásico: «La palabra akasha (A-ka-sha) es una palabra sánscrita que significa «éter», es decir, el espacio omnipresente. Originalmente tenía el sentido de radiación» o «brillo», y el akasha era considerado, en la filosofía india, como el primero y el más fundamental de los cinco elementos; los otros son «vata» (el aire), «agni» (el fuego), «ap» (el agua) y «prithivi» (la tierra). El akasha reúne las propiedades de los cinco elementos; es el origen de todo lo que perciben nuestros senti-dos y a lo que todo, eventualmente, retornará. Los «archivos akásicos» constituyen el registro permanente de todo lo que ocurre o ha ocurrido en el universo entero.»
Así, seríamos un Universo perfectamente sintonizado, en el que cada elemento estaría perfecta-mente vinculado, conectado, entrelazado.
En consecuencia, Ervin László nos habla de coherencia: coherencia cuántica, coherencia cosmoló-gica, coherencia biológica, coherencia de la mente humana… coherencia en el mundo viviente, coherencia en la conciencia…
Agreguemos, finalmente, esa propiedad bien captada por Albert Einstein sobre la equivalencia entre energía y materia expresada en la ecuación E = mc²… Esto concierne a nuestro espacio-tiempo, no al infinitesimal –que no se inmuta ante la velocidad de la luz– pero del cual sabemos que la materia se forma a partir de la luz-energía.
Para resumir su exposición, Ervin László nos ofrece un poema; a continuación, un extracto:
«El agua murmura de vosotros a mí y de mí a vosotros. Y de nosotros a todos aquellos que nave-gan en el estanque. La separación es una ilusión. Somos partes de un todo, interconectadas entre sí. Somos un estanque cargado de movimientos y de memorias. Nuestra realidad es mayor que vosotros y yo; mayor que todas las embarcaciones que navegan sobre el agua, mayor que toda el agua sobre la que navegan.»
– La neurobiología
La neurobiología es el estudio de las células del sistema nervioso y de su organización en estruc-turas y circuitos funcionales que procesan la información y la traducen en comportamientos. Esta disciplina combina la biología y las neurociencias, estando directamente relacionada con nuestras facultades de percepción y la comprensión que tenemos del espacio-tiempo. Más aún, dado que la ciencia se ha vuelto atenta a las ETV (Experiencias Cercanas a la Muerte), es decir, a esos mo-mentos precisos en los que, por alguna razón, un ser pasa del estado de muerte a la vida, las perso-nas que han vivido esta experiencia expresan un conjunto de informaciones que sugieren que la conciencia –si abarca los hechos de lo vivido– también comprende «hechos» que anuncian otros espacios… ¿existe, en la creación, esa unión magnética o eléctrica entre nuestro ser, nuestra bio-logía y la naturaleza del espacio en su acepción cósmica? Es probable…
No puedo evitar compartir con vosotros la hipótesis propuesta por Nick Bostrom, conocida como la «hipótesis de la simulación». Vivimos en la era de lo completamente digital y de un desarrollo exponencial de la inteligencia artificial, además de una robótica inteligente y casi «humana» en ciertos casos. Entonces, ¿por qué no abordar el tema?
En la revista Neuro, Cerebro y Conciencia se escribió: «En 2003, Nick Bostrom, filósofo sueco y profesor en la Universidad de Oxford, sacudió el mundo académico con una audaz idea: proba-blemente vivimos en una simulación informática. Esta teoría, conocida como el «argumento de la simulación», ha suscitado intensos debates en los ámbitos científicos y filosóficos. Bostrom fun-damenta su razonamiento en tres proposiciones:
> Las civilizaciones tecnológicamente avanzadas pueden crear simulaciones de realidades com-pletas, incluidos seres conscientes. > Estas civilizaciones optan por crear numerosas simulacio-nes (técnicas, sociales, organizativas, políticas, …). > Es casi seguro que somos una de esas civi-lizaciones simuladas…
Según Bostrom, si las dos primeras proposiciones son verdaderas, la tercera se vuelve estadísti-camente probable. De hecho, el número de seres simulados superaría ampliamente al de los seres «reales», haciendo más probable que nuestra existencia se encuentre dentro de una simulación. Esta hipótesis plantea preguntas profundas sobre la naturaleza de la realidad, de la conciencia y de nuestro lugar en el universo. Cuestiona nuestras certezas acerca del libre albedrío y el valor de nuestras experiencias. Aunque especulativa y no susceptible de verificación científica en la actua-lidad, la teoría de Bostrom ha inspirado nuevas reflexiones sobre la naturaleza de nuestra existen-cia. Ilustra cómo la filosofía puede impulsarnos a reevaluar nuestra comprensión del mundo, in-cluso en la era de la ciencia moderna.»
Ya sea que estemos o no en una simulación, esta teoría nos invita a reflexionar sobre la naturaleza de la realidad y sobre las vertiginosas implicaciones de los avances tecnológicos futuros.
– Un camino masónico
Finalmente, debemos abordar este aspecto, pues si existe un espacio en el que se propone al bus-cador meditar sobre la naturaleza del espacio y del tiempo, es en la Francmasonería. La gran am-bición de esta respetable institución es ser una vía de despertar y, sobre todo, contribuir a la for-mación de hombres y mujeres libres, informados y abiertos a la verdad. Los motores de aprendiza-je para ello son: la iniciación, el cuestionamiento de la tradición y el encuentro con aquellos seres –pasados o presentes– que tienen algo que transmitir.
En este sentido, aconsejaré al lector de estas líneas acercarse a algunos autores de investigación, como Anton Parks, que se sumergen en las civilizaciones antiguas, pero también a no olvidar a quienes investigan la conciencia, ya que, se dice, «es a través de la conciencia que estamos conec-tados con lo divino». El término divino no debe entenderse exclusivamente en el plano religioso, sino que se conjuga perfectamente con la noción de «fuerzas invisibles» y «trascendentales», mo-mentáneamente no demostradas.
¿Cómo puede el viaje masónico contribuir al descubrimiento del Espacio y del Tiempo para acer-carnos a nuestra verdadera naturaleza?
A continuación, un esquema sencillo…
Para ser exhaustivo, el camino recorrido debe enfrentar todos los espacios, de modo que «en el camino» la realidad se imponga en todos sus aspectos. Los saberes se acumulan y el conocimiento se afina. Este sendero parte desde el Oriente (Alfa) para terminar en el Oriente (Omega). El bus-cador sincero y auténtico se pone en marcha hacia el Occidente, encontrándose entonces en el mundo profano. Su mirada se dirige al mundo; debe comprender sus fundamentos. En ese proceso, tiene la obligación de apreciar –antes de continuar su camino– las características del mismo. En-tonces, debe detenerse, posarse y meditar sobre su relación con ese universo que recorre (Gabinete de reflexión). Así se le inspirarán grandes leyes. Luego podrá retomar su marcha… pasará entre dos columnas magistrales: una le hará comprender que «en él reside la fuerza» (voluntad, inten-ción, motores de la acción…) y la otra le sugerirá «que estabiliza, que establece» (acción, inteli-gencia, sabiduría… en la creación)… deberá, una vez más, hacer una pausa y meditar en silencio.
Armado con nuevas inspiraciones, retomará su camino hacia el Oriente. En algunas vías masóni-cas se encontrará con cuatro columnas… o, mejor, verá tres, que forman un cuadrado largo en cu-yo centro números y geometría le ofrecerán un caleidoscopio de intrincaciones, donde saberes (simbolismo) y conocimiento se desintegran de lo real… «Sabiduría», «Fuerza» y «Belleza» junto con las energías de otros universos invisibles invitan al caminante a desarrollar en sí un enfoque holístico. Tendrá que viajar, volver a viajar, verificar, medir, controlar… y, finalmente, moldear en sí el modelo perfecto de la existencia (la piedra cúbica).
Para continuar su camino, debe volverse andrógino, es decir, reunir en sí los campos visibles y los invisibles… debe encarnar el Yin y el Yang…
Así podrá acercarse al Oriente y enfrentarse a la piedra cúbica puntiaguda…
Es la hora del sacrificio… perder las ilusiones para cabalgar al tigre.
Deberá dominar su cuerpo a la luz de su conciencia, controlar su aliento para aprovechar las ener-gías disponibles y proyectar su imaginación, pues ésta es portadora del futuro.
Finalmente, el Oriente está a la vista… tres velos le esperan… los de Isis…
Aquí, entonces, el Espíritu domina la Materia… el viajero se vuelve libre… y su conocimiento se torna útil para transformar el mundo.
Conclusión temporal
Hemos hecho una larga pausa meditativa que me deja pensativo; aún necesito profundizar en este tema, ya que es posible ser libre y creativo respetando la esencia de las fuerzas que nos componen, al mismo tiempo que se sugiere a la obra de la creación un futuro al servicio de una conciencia que convenga al viviente. Estoy convencido de ello.
Así, autor de estas líneas, intento recorrer el espacio que me es accesible… a grandes pasos, a pe-queños pasos, según «las escalas que me han sido transmitidas»…
Nadie avanza si no camina…
Ningún conocimiento nutre al hombre si éste no progresa por el camino…
Fijar sus pasos equivale a volverse esclavo… a menos que se fijen para la eternidad y, de ese mo-do, continuar con su destino dentro de una historia que nos trasciende…
Gracias, mi hermana, mi hermano, mi amig@, por este tiempo compartido.
Gérard Baudou Platon
Meditation on the Notion of Space
Dear Sister, Dear Brother, Dear Friend, a cup of tea? Let us sit for a few moments where the love of sharing fills us with delight…
In our previous meditations we ventured into a dimension that is difficult to grasp – the notion of time. Indeed, what is more relative? We are besieged by this concept, for life – regardless of its plane of existence – intimately incorporates it. There is objective time, subjective time, psycho-logical time, and the time of others (social time, work time, family time, etc.); there is the time imprinted by what we do (creation, application of protocols, …) or that which surrounds us (that of nature, certainly)… there is the time that subjugates us and builds beings incarnated in a mate-rial density with its own demands… Times have their own logic, which reason sometimes ignores and which we must discover to be fully aware. We suffer or benefit from all these times, whatever their characteristic (continuous, alternating, cyclical, spiral, or… non-existent).
All these times, to simplify, act upon our three bodies – skillfully encapsulated – to form the be-ing that we are here and now and, perhaps along the way, in fulfilling our destiny.
As I write these words, I feel it is valuable to contextualize what we are, for “I am alive” implies our awareness of the movement of our inner being as well as that which confronts our relationship with the outside. That which is inner and that which is outer, I would gladly call « Space». Space of unfolding, space of life, space of death, space of breathing, space of regeneration – in a few words, a space of evolution in a world governed by the laws of the universe.
Philosophy examines the epistemological and ontological characteristics… its avenues of investi-gation are those of immanence and transcendence. Four terms have been laid out to guide our meditation. The reader of these lines will appreciate what may emerge from this reflection. For, once again, the space–time pair is a knot to be «dissolved» in order to become a free being.
– Epistemology
This word is formed from two terms: Epistémo – Logy. It evokes “the theory of knowledge” ac-cording to its German origin. Its reference to Greece highlights the word «epistémé», which means “science and knowledge”, derived from the word «epistanaï» (to know).
For proponents of the French language, this designation would refer to the critical study of sci-ence. It is defined in Le Petit Robert as the equivalent of the philosophy of science. Thus, episte-mology is constituted at a moment when it is no longer philosophy that grants science its status but rather when science itself can become the object of philosophical inquiry. Here we are square-ly confronted with the subject of our study… space cannot be described without a scientific per-spective. This aspect was perfectly underlined in Russell’s work (1901) in his essay on the founda-tions of Geometry.
– Ontology
A term used in philosophy to designate the branch of metaphysics concerning “being as such,” according to the Aristotelian view. It even extends to medicine, which shows that the evolution of the living in space can interfere both positively and negatively. This aspect already designates two levels for us: the physical plane and the metaphysical plane.
– Immanence
Regarding this term, I have chosen what «Proudhon» designated when defining it as “that whose principle is contained in the thing itself.” From this perspective, “the thing” or “things” are natu-rally those contained within our space – their significance depending, of course, on our ability to become aware of the totality of the “things” it might contain. Therein lies the greatest difficulty.
– Transcendence
This term indicates “that which exceeds the natural or ordinary order.” To transcend is “to ascend by going beyond.”
These four pillars are perfectly suited to human nature, which is said that we bipeds are composed of at least three bodies: the physical body, the soul, and the spirit. Here is an encapsulation of mat-ter and energy that evolves in a space, manifestly multidimensional. The nature, specifications, and magnitude of this space will therefore differ according to the quality and aptitude of our “con-sciousness” to apprehend reality.
Lacan pointed out that man is, from this point of view, dependent on three concepts: «the Symbol-ic», «the Real», and «the Imaginary». It will be complicated for the authentic and sincere re-searcher to conceive a universal notion of «space», but there is no choice. To live in proper har-mony, one must imagine «spaces» that are useful for humanity to live and prosper; however, it will be crucial for one to know the meaning of one’s life on this planet and above all to understand one’s context of existence.
In this trinomial context of our nature, we evolve in a space of multiple forms – “mastering” at least three dimensions – and articulated by a fourth dimension that we have already discussed: Time. Thus, the human being belongs to a world of manifestations of which he is not, for the most part, the origin. He must therefore know its ins and outs or at least approximate them. He must conform to the rules of existence imposed on the living. To understand this assertion is to accept a holistic vision of the space in which one unfolds. For several decades, numerous methods of anal-ysis and understanding of complexity have emerged. One of them is known as «system dynam-ics», adding, however, that all existence is a game involving «entities»… in relation. Thus, the world in which we live must, if we wish to endure within it, be approached with a «global perspec-tive». Descartes would surely turn in his grave! Indeed, in matter: 1+2 has never equaled 3. There-fore, 3 cannot be equal to 1+2.
The entities that we are are in motion. We are, at once, both object and subject of creation; we transmute, we progress in the sense of evolution, aided by rules, laws, and the extraction of proba-bilities. Space is the place where this is possible.
Moving in these complex worlds that animate us forces us to enrich our knowledge, to grow in understanding, and to become inspired actors in the Universal Space in which our actions have great importance. New discoveries in physical sciences – such as quantum physics – inform us that space is not what we once believed and that it is strongly dependent on the human perspec-tive. Likewise, recent observations in the field of neurobiology lead us to reconsider the notion of “consciousness” and even to admit that something within us defies the laws that we until now con-sidered true. Indeed, death might be an illusion, and a life in other spaces might then be possible… otherwise.
Our current physical life might be a reduction of our space–time… for what reason? That is, in-deed, an excellent question.
Science cannot answer it because, by definition, it is limited to its object… thus man must call upon Science, Physics, Metaphysics, and naturally less rational paths which nevertheless are im-portant markers for understanding our reality in the space inherent to our nature.
Mystery schools have understood this. There is, indeed, no true knowledge without subjecting oneself to a conscious and resolute analysis of these four pillars.
Authentic and serious researchers know this, and many among them have drawn their sources and inspirations not only from great academic institutions but also from individual journeys within philosophical, spiritual, or hermetic circles. Certain Freemasonry lodges constitute a real founda-tion of information and practices useful for the deepest possible perception of the «real».
At this point in our meditation, I must provide a few examples that allow us to illustrate both the contingent aspect of our existence and the necessity for the manifested world to constitute a regu-lated space. The ancient Egyptians designated the so-called rules of production and “maintenance” of the universe by the word «Maat», magnificently represented by the goddess Isis…
I have arranged these examples in order to show that within a possible definition of space lies a quadrature: How can man be free, responsible, and a sculptor of the future in a space formed by «principles», «laws», and «facts»?
To that end, let us examine five aspects: system dynamics, numbers, quantum physics, neurobiol-ogy, and a Freemasonic path.
– System Dynamics (Entity–Relation Mode)
This is a method of understanding complex worlds which considers that, in a given space: > there exist entities… > and these entities are in more or less close relationships so that the whole can exist in the most perfect harmony and balance – knowing that this harmony or balance can change in nature. In such cases, the ensemble of entity–relations, through the play of action–reaction–adjustment, will find a new equilibrium. Thus, life in a well-defined space can nourish itself with the necessary resource elements for the continuity of its existence. These resource elements can be of any kind: informational, biological, organizational, philosophical, spiritual, etc. In this way, man (each man or woman) can be considered as an entity–space… in relation with a universal space and with an alter ego!
Pascal wrote:
«« All things being both caused and causing, aided and aiding, mediated and immediate, and all sustaining one another through a natural and imperceptible play that binds the most distant and the most dissimilar, I find it impossible to know the parts without knowing the whole, nor the whole without knowing in detail the parts.»»
The space we know is inserted into a whole, and we attempt to know that whole by understanding its laws…
Edgar Morin, in his discourse on «La méthode» (Method) – in his series of volumes (Volume I, The Nature of Nature; Volume II, The Life of Life; Volume III, The Knowledge of Knowledge; Volume IV, Ideas; Volume V, The Method of Method; Volume VI, Ethics) – wrote:
«« Order, the Master-Word of classical science, has reigned from the atom to the Milky Way. It unfolded all the more majestically as the Earth became a small planet (Galileo, 1610) and as the sun entered the bosom of the galaxy (Thomas Wright, 1750). From Kepler to Newton and Laplace, it has been established that the innumerable multitude of stars obey an inexorable mechanism. Some comets seem to render the cosmos overgrown, but in fact they follow a preordained path. The weight of bodies, the movement of tides, the rotation of the moon around the Earth, the rota-tion of the Earth around the sun – all terrestrial and celestial phenomena obey the same law. The eternal law that governs the fall of apples has supplanted the eternal law that, for an apple, caused Adam to fall. The word revolution, when applied to stars and planets, signifies impeccable repeti-tion, not revolt, and the idea of the Universe evokes the most perfect of clocks. Until Michelson’s experiment (1991), the marvelous machine bathed in oil… that is to say, the ether. This clock-work Universe marks time and traverses it in an unalterable manner. Its texture, uniform every-where, is an uncreated substance (matter) and an indestructible entity (energy). The laws of phys-ics, with the strange exception of thermodynamics, ignore dispersion, wear, and degradation. The self-sufficient Universe maintains itself ad infinitum. The sovereign order of Nature’s Laws is absolute and immutable. Disorder is forever excluded. Only the limitation of our understanding prevents us from fully conceiving the impeccable, unalterable, irrevocable determinism of the Universe…»»
Hegel remarked: «« it is only at the surface that the play of irrational chance prevails.»»
Regarding the physical plane, Edgar Morin reminds us that «it is on this plane that everything obeys the laws of Nature – the Biological Order, in which every individual obeys the law of the Species, and the Social Order, in which man obeys the law of the City.»
Laplace added that «life, far from being fixed, is governed by evolution!» and Edgar Morin con-cluded: «is it not a sign that the Universe has irrevocably passed from vaporous limbo to the full-ness of Order? That life, obeying natural laws of adaptation and selection, has developed to cul-minate in that rational order symbolized by the name Homo sapiens?»
To complete the argument, we must specify that, in our context (local space), we must take into account a reality: the degradation of all things. Thus, in our space there is talk of entropy and «negentropy»… indeed, everything disappears when entropic forces are not counterbalanced by negentropic forces… thus, physically, the living fades away… for now, the negentropic forces are situated in transmission, with the woman playing the role of the bearer of the testimony.
– Numbers
Few people are aware that numbers perfectly structure the living world and, in particular, the hu-man beings that we are. Our space of «I» / «Play» is the perfect testimony to this.
Let us set aside the number 32, which is the number of chromosomes that characterizes the genet-ic code of our species and which, by its structure and the composition of its DNA, gives us that particular place in the Universe. This subject is masterfully treated by Gregory Benichou in his book «The Number of Life». This number refers to the implementation of a fundamental linguistic system that, like a musical score, creates a universe. A universe of living matter, that of a particu-lar animal: man. Roman Jakobson writes: «« this verbal code might well prove to be the distant heir of the genetic code, whose syntactic foundations serve as its model. The deep structure of language would derive from a distant ancestor inscribed in the living cell.»» And Gregory Benichou continues: «« the phylogenesis of the verbal code might, at its source, merge with that of the genetic code, one having modeled the other over a long evolutionary history. In reality, bio-chemical language would serve as a proto-language… Thus, language would have created man, rather than man creating language. In a sense, one discovers in the genetic code the trace of a pri-mordial message predating all human consciousness.»»
Let us also set aside the periodic table of elements transposed by a judicious quadrature (from the square to the circle) by Yvon Combes in his book «At the Heart of Thought». He writes that space is the place where light creates matter and where matter creates life.
As for numbers? Igor and Grichka Bogdanov, in their book on the «Secret Code of the Universe», pose the question: «« have we managed to glimpse, beyond the harmony that stretches throughout the universe, a fragment of the code that structures and orders the reality around us? »»
An excellent question when one knows that indeed a large part of our reality is governed by: – the sequence of natural numbers, which, in order to describe the complexity of the world, gives rise to the so-called «imaginary» numbers; – the sequence of prime numbers; – the Fibonacci sequence.
We will see this in the following lines.
Igor and Grichka Bogdanov consider that numbers constitute the values of a cryptogram encoding matter. Numbers and the enigmatic Zeta function – for the sake of rigor, I would be incapable of demonstrating it myself – thanks to Riemann and Euler for their suggestion!!! The Zeta function of order (s) = the sum from n = 1 to infinity of 1 over n raised to the power «s», that is, 1 + (1/(2^«s»)) + (1/(3^«s»)) + (1/(5^«s»)) + …; the reader will note that according to Euler’s propo-sition for s = 2… 1/1² + 1/2² + 1/3² + 1/4² + … equals PI²/6… According to Riemann, «« whose summit remains lost in the mist, perhaps forever, and which might function as a sort of key, grant-ing access to the distribution of these elements of the code from zero to infinity.»» This Zeta func-tion is found precisely within the fossil radiation representing the first light – the light that engen-dered the manifested world.
According to the physicist Rashid Sunuaev, it gives the number of photons emitted during its first burst.
Then a question arises: «« can the Universe we observe – both at the heart of the infinitely small, in the realm of elementary particles, and at the scale of galaxy clusters – free itself even for a sin-gle moment from the permanent constraints imposed upon it, disobeying the laws that govern it? Can it, even for a single instant, elude these known (or unknown, for that matter) laws to invent unknown solutions? »»
Henri Poincaré answers: «« the Universe is never beyond the law! »»
In the table below, three series are represented: natural integers, prime numbers, and the Fibonacci sequence.
The first line describes the beginning of the sequence of numbers 1 to 35; they belong to the series of natural numbers. Logically, this sequence could begin with the number «0»… but does «0» tru-ly exist in nature? Can we designate that which is not or of which we are unaware? Yet, between this bound «0» and «infinity» we know how to count. Starting from one unit, we can add another, then another, thus making «Multiple Unity».
In initiatory circles that attribute personality and an operative function to numbers, researchers recall the formula of the «Unit Multiple», a beautiful way to remember where we come from and the nature of the heritage received. Thus, the sequence of natural integers allows us to count… and enables us to assign value, define relative positions, classify, and hierarchize…
As for infinity, it will again be difficult for the human mind to grasp its value… in mathematics, it is more prudent to speak of a limit.
Operations can be performed on natural numbers: addition, subtraction, multiplication, division… many mental operations that are useful for describing reality…
The pair «0» and «1» in this chain will form a particularly special mental operation called the «Boolean operation», which will express the «true» or the «false». They will constitute the basis for all information codification; by using some of these numbers rather than others, man will in-vent binary, decimal, and hexadecimal coding systems.
Our classical computers will cherish the sequence (0,1), 2, 4, 8, which will form an octet… a basic word (two octets), (0,1), 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128.
Let us not go any further; we understand the idea that follows: to comprehensively scan our Uni-verse–space in the diversity of its values… for this purpose, this series will be complemented by other series reflecting the complexity of our environment: series of so-called Real numbers, Frac-tional numbers, and Imaginary numbers.
Without numbers, nothing exists.
The second line highlights the so-called «prime» numbers. These have the characteristic of being divisible only by themselves, thus conferring the value «1» to any division or to being divisible by unity, thereby preserving their own value… They are called «the Atoms of Numbers».
In our presentation series, they form the sequence: «1, 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31…»
They are the pillars of the universe, for everything depends on them, everything arises from them.
Indeed, 4 equals 2²; 6 equals 2×3; 8 equals 2³; 9 equals 3²; 10 equals 2×5…
Reasons for which they are used in all applications involving security, rigor, and exactness… the movements of mechanical clocks (13, 17), control codes for transmitted information (for example, 23, 97), the calibration of our GPS, etc.
Our access code to our tax records is controlled by a modulo 23.
Our social security number is verified by a modulo 97.
They reign supreme in modern cryptographic sciences. They are their very foundation.
The third line highlights the numbers belonging to the «Fibonacci sequence».
This sequence is made up of numbers that result from the sum of the two preceding ones. It invites us to think in terms of heritage. To initiate this list, the established principle is the duplication of the unit… then the application of a dynamic heritage.
Unit (1)
Duplication of the unit (1+1) equals 2…
thus, 1+2 equals 3
then, 2+3 equals 5
then, 3+5 equals 8…
and so on.
In our table, we have the series: 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34.
By designating this series, we evoke the golden ratio – Euclid of Alexandria’s Phi = (1 + √5) / 2, whose approximate value is 1.618… We know its link with PI (3.1416)… It is very symbolic of the idea that matter becomes complex in a rational manner and that it occupies the entire space in its multiple dimensions.
PI and PHI lead us to a value cherished by the ancient builders: «the so-called Royal Cubit», whose value is equivalent to the magnitude of the arc of a circle with a diameter of «1» subtended by an angle of PI/6… This link between PI and the value 6 will be the key to numerous mathemat-ical equations describing the Real.
The golden ratio is considered a cosmic constant on the same level as the fine-structure constant, the constant «h» (Planck’s constant), as well as «e» (the value of the exponential), «k» (Boltz-mann’s constant), and «pi» (the constant of the circle or sphere). The «golden ratio» is an irration-al number omnipresent and associated with the process of creation.
It symbolizes the harmonious development of the manifested world. It is present everywhere – in nature and in the formation of bodies made of matter.
The trunk of a palm tree, a pine cone, an artichoke are formed of 5 and 8 spirals. The pineapple, on the other hand, is composed of 8 and 13 spirals. Those of a cactus are 13 and 21 spirals. The heart of a thistle contains 21 and 34 spirals. Some shells will have 55 and 34 spirals. Not to mention that the human body is full of proportions related to the golden ratio.
Here is yet another example of a constrained space in which the conscious being evolves!
– Quantum Physics
We have approached space based on the knowledge acquired over many years through sciences founded on laws established according to classical principles of verification and validation. How-ever, the observation of the microcosm and, more precisely, its «infinitely small» part forces us to completely reconsider our paradigm. This is the subject of «quantum science».
In this particular space, the rules change in unimaginable ways: no longer is there a speed limit for light (and for good reason), nonlocality prevails, uncertainty appears, there are no particles but rather «stacks of potentialities» (states of superposed waves), synchronicity, entanglement, tuning (a characteristic that allowed the creation of the living world, without which nothing could exist), …
So many characteristics build our reality on irrational bases and yet we are bound to it – indeed, therein lies the discovery. We are actors in it!
To understand the stakes of our subject, I gladly give the floor to Ervin László, who wrote two volumes on «Science and the Akashic Field» – a must-read – and about whom Deepak Chopra stated that he approaches «the most brilliant, comprehensive, and intellectually satisfying theory of everything I have ever read… A theory that transcends the visions of Darwin, Newton, Einstein, those of the pioneers of quantum physics, and many other great scientists in history.»
Let us offer some of his clues:
«« The quanta of light and energy, which emerged in ever more sophisticated experiments, hence-forth refused to behave as tiny equivalents of familiar objects… Newton’s mass points and Democritus’s atoms can be unambiguously defined by force, position, and motion, unlike quanta. In fact, the latter exist in several states simultaneously. This expresses the “wave function” of the particle, that is, the mathematical description that relates its superposed “wave state” to its classi-cal space–time state. A quantum of light or energy occupies all potential states simultaneously until it is observed or measured by an instrument. It is indeterminate as to which state it will choose among all. But once it is observed or measured, its strange ability to be in several states at once collapses to the normal condition, where the particle is in a single state at any given moment. Physicists then say that the superposition wave function collapses.»»
This is a perfect example that shows that the conscious being is simultaneously subject and object of creation.
An aspect of the discoveries associated with quantum physics is the certainty that the Universe is not made of void but, on the contrary, is full! Ervin László speaks of the akashic field: «« The word akasha (A-ka-sha) is a Sanskrit term meaning “ether”, that is, the omnipresent space. Origi-nally it conveyed the sense of radiation» or «brilliance», and akasha was considered, in Indian philosophy, as the first and most fundamental of the five elements; the others being «vata» (air), «agni» (fire), «ap» (water), and «prithivi» (earth). Akasha gathers the properties of all five ele-ments; it is the source of everything our senses perceive, and to which everything will eventually return. The “akashic records” constitute the permanent register of everything that occurs or has ever occurred in the entire universe.»»
Thus, we would be a perfectly tuned Universe in which every element is perfectly linked, connect-ed, and entangled.
Consequently, Ervin László speaks of coherence: quantum coherence, cosmological coherence, biological coherence, coherence of the human mind… coherence in the living world, coherence in consciousness…
Let us also add that property so well grasped by Albert Einstein regarding the equivalence be-tween energy and matter expressed by the equation E = mc²… It concerns our space–time, not the infinitely small which is indifferent to the speed of light, but of which we know that matter is formed by light-energy.
To summarize his message, Ervin László offers us a poem; here is an excerpt:
«« the water murmurs from you to me and from me to you. And from the two of us to all those who sail upon the pond. Separation is an illusion. We are parts of a whole, interconnected with one another. We are a pond filled with movements and memories. Our reality is greater than you and me; greater than all the vessels that sail on the water, greater than all the water on which they sail.»»
– Neurobiology
Neurobiology is the study of the cells of the nervous system and the organization of these cells into structures and functional circuits that process information and shape behavior. Neurobiology combines Biology and Neuroscience. This discipline is directly linked to our faculties of percep-tion and to our understanding of Space–time. Moreover, since science has become attentive to NDEs (Near Death Experiences) – those precise moments when, for one reason or another, a being is in a state of death and then comes back to life – those who have experienced such events ex-press a set of information that suggests that if consciousness encompasses the facts of what has been experienced, it also includes «facts» that forewarn of other spaces… Is there, within creation, that magnetic or electrical junction between our being, our biology, and the nature of space in its cosmic sense? That is likely…
I cannot help but share with you the hypothesis proposed by Nick Bostrom, known as the «simula-tion hypothesis». We are in the age of the fully digital and of an exponential development of arti-ficial intelligence, and especially in the age of intelligent and almost «human» robotics in certain cases. So why not address the subject?
In the magazine Neuro, Brain, and Consciousness it is written: «« in 2003, Nick Bostrom, a Swe-dish philosopher and professor at the University of Oxford, shook the academic world with a bold idea: we probably live in a computer simulation. This theory, known as the «simulation argu-ment», has sparked intense debates in scientific and philosophical circles. Bostrom bases his rea-soning on three propositions:
> Technologically advanced civilizations can create complete simulations of reality, including conscious beings. > These civilizations choose to create numerous simulations (technical, socie-tal, organizational, political, etc.). > We are almost certainly one of these simulated civiliza-tions…
According to Bostrom, if the first two propositions are true, then the third becomes statistically probable. Indeed, the number of simulated beings would far exceed that of “real” beings, making our existence within a simulation more likely. This hypothesis raises profound questions about the nature of reality, of consciousness, and our place in the universe. It challenges our certainties about free will and the value of our experiences. Although speculative and not scientifically testa-ble at present, Bostrom’s theory has inspired new reflections on the nature of our existence. It il-lustrates how philosophy can push us to re-evaluate our understanding of the world, even in the age of modern science.»»
– A Freemasonic Path
Finally, we must address this aspect, for if there is a space in which the seeker is invited to medi-tate on the nature of space and time, it is indeed within Freemasonry. In fact, the great ambition of this respectable institution is to be a path to awakening and, above all, to contribute to the for-mation of free, informed, and truth‐open men and women. The means of learning for this purpose are initiation, questioning tradition, and encountering those past or present individuals who have something to say or transmit.
In this perspective, I would advise the reader of these lines to approach some investigative authors such as Anton Parks, who delve into ancient civilizations, and also not to forget those who inves-tigate consciousness – for it is said that «it is through consciousness that one is connected to the divine». The term divine is not to be taken exclusively in the religious sense and fits perfectly with the notion of «invisible forces» and «transcendent» forces that are momentarily undemon-strated.
How can the Masonic journey contribute to the discovery of Space and Time in order to approach our true nature?
Here is a simple diagram…
To be exhaustive, the path taken must confront all spaces so that, «along the way», reality asserts itself in all its aspects. Knowledge accumulates and understanding refines. This path begins in the Orient (Alpha) and ends in the Orient (Omega). The sincere and authentic seeker sets off toward the Occident, at which point he is in the profane world. His gaze turns to the world; he must un-derstand its workings. In doing so, he is obliged to appreciate, before continuing on his path, its characteristics… Then he must lay down his bag and meditate on his relationship with this uni-verse he treads (Reflection Cabinet). Thus, great laws are inspired to him. He can then resume his journey… he will pass between two masterful columns: one will make him understand that «the force resides within him» (will, intention, the engines of action…) and the other will suggest that «it stabilizes, it establishes» (action, intelligence, wisdom… in creation)… he must, once again, pause and meditate in silence.
Armed with new inspirations, he will resume his path toward the Orient. In certain Masonic paths he will encounter four columns – or rather, he will see three – which form a long square at the center of which numbers and geometry will offer him a kaleidoscope of intricacies where knowledge (symbolism) and understanding disintegrate from the real… «Wisdom», «Strength», and «Beauty» along with the energies of other invisible Universes invite the traveler to develop within himself a holistic approach. He will have to travel, travel again, verify, measure, control… and finally shape within himself the perfect model of existence (the cubical stone).
To continue on his path, he must become androgynous, that is, he must gather within himself both the visible fields and the invisible fields… he must embody Yin and Yang.
Thus, he will be able to approach the Orient and confront the pointed cubical stone.
It is the hour of sacrifice… to lose one’s illusions in order to ride the tiger.
He must master his body in the light of his consciousness, he must master his breath to enjoy the available energies, and he must project his imagination, for it carries the future.
Finally, the Orient is in view… three veils await him… those of ISIS…
Here, then, the Spirit dominates Matter… the traveler becomes free… and his knowledge becomes useful for transforming the world.
Temporary Conclusion
We have taken a long meditative pause that leaves me pensive; I still need to delve deeper into this subject, for it is possible to be free and creative while respecting the essence of the forces that compose us, all the while suggesting to the unfolding work of creation a future in the service of a consciousness that befits the living. I truly believe so.
Thus, author of these lines, I attempt to tread the space accessible to me… in long strides, in small steps, according to «the steps that have been transmitted to me»…
No one advances if they do not walk…
No knowledge nourishes man if he does not journey…
To freeze one’s steps is to become a slave… unless one freezes them for eternity in order to pur-sue one’s destiny within a history that transcends us.
Thank you, my sister, my brother, my friend, for this shared time.
Gérard Baudou Platon
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