Generalmente cuando se Inicia una persona en una Logia Masónica encuentra en su primera instrucción que todo lo que conocerá en adelante será simbólico y alegórico, y que esta es la manera como trasmite la Orden los conocimientos e inspiraciones, pero no halla un marco conceptual institucional ni la invitación a una capacitación personal que lo prepare para interpretar y comprender correctamente lo que es un símbolo, una alegoría o una ritualidad.
La semiótica es la disciplina que estudia los sistemas de signos (y entre estos los símbolos, que son aquellos que no poseen una relación intrínseca sino convencional con lo que representan), sus procesos de significación y comunicación, así como la manera en que se crean y se trasmiten los significados, lo que en la Masonería constituye la columna vertebral del edificio. Por lo tanto, para un Masón no es una materia opcional sino una asignatura básica e imprescindible para la construcción idónea de su propia vida Masónica. Y lo es cuando los aboca en su dimensión semántica que estudia su significado, sintáctica que se ocupa de las relaciones entre ellos y pragmática que tiene que ver con la manera en que son interpretados.
Desde la Grecia antigua, ya Platón reflexionaba sobre los conceptos implícitos en los signos, Aristóteles estudiaba la representación que tenían las palabras en su obra "Sobre la interpretación", y los estoicos los clasificaban en “naturales” y “convencionales”. Posteriormente, John Locke en Inglaterra analizó su naturaleza en el “Ensayo sobre el entendimiento humano", y el suizo Ferdinand de Saussure, padre de la semiótica moderna, concluyó que un signo está compuesto por su forma (significante) y por las ideas o concentos que representa (significado). La correspondencia entre la forma y lo que representa un símbolo depende de las convenciones, que en nuestro caso son las correspondientes a la tradición Masónica.
Mediante la función interpretativa de la semiótica, un Masón tiene la oportunidad de encontrar significados subyacentes con mayor solvencia, profundidad, comprensión y asimilación. Por ejemplo, puede encontrar en el simbolismo del Mazo, el Cincel y la Piedra Bruta principios éticos y filosóficos para guiar su propia vida e influir en la sociedad, y además encontrar significados en la forma que la Masonería invita a instrumentalizar ese simbolismo. De igual manera, le proporcionará herramientas valiosas para la comprensión de las diversas formas en que se comunican los contenidos Masónicos: palabras, marchas, cuadros, posturas, objetos, vestimentas, contactos, Etc.
La semiótica no es una asignatura opcional para un Masón, sino una esencial que le ofrece el marco teórico necesario para la correcta interpretación de los símbolos, y por este camino para la correcta preservación y transmisión de la Tradición Masónica al enfrentar el corpus simbólico con una persona preparada para ello.
El tema no es menor. Al fomentar el estudio de la semiótica en las Logias se facilita la preservación de la tradición y los usos y costumbres Masónicos. Los Masones no solo pueden captar profundamente, y de mejor manera, desde un principio, sino además trasmitir posteriormente, las esenciales enseñanzas Masónicas, reduciendo su vulnerabilidad frente a la injerencia de concepciones foráneas que desvirtúan su práctica.
Por otra parte, una mirada instruida e idónea a la simbología fortalece la capacidad de análisis, la reflexión y la búsqueda ampliada de significados en la vida Masónica, y, a través de ella, en la vida social.
Que tampoco es un asunto de poca monta en una época cada vez más plural.
Iván HERRERA MICHEL
Past President of CLIPSAS
LA SÉMIOTIQUE POUR LE FRANC-MAÇON
Par Iván HERRERA MICHEL
Ancien Président de CLIPSAS
Lorsqu'une personne est initiée dans une Loge Maçonnique, elle découvre généralement lors de sa première instruction que tout ce qu'elle apprendra par la suite sera symbolique et allégorique. Elle comprend que c'est ainsi que l'Ordre transmet les connaissances et les inspirations, mais elle ne trouve pas de cadre conceptuel institutionnel ni une invitation à une formation personnelle qui la préparerait à interpréter et à comprendre correctement ce qu'est un symbole, une allégorie ou un rituel.
La sémiotique est la discipline qui étudie les systèmes de signes (parmi lesquels les symboles, qui sont ceux qui n'ont pas de relation intrinsèque mais conventionnelle avec ce qu'ils représentent), leurs processus de signification et de communication, ainsi que la manière dont les significations sont créées et transmises. En Maçonnerie, elle constitue l'épine dorsale de l'édifice. Par conséquent, pour un Franc-Maçon, ce n'est pas une matière optionnelle mais une discipline de base indispensable pour la construction adéquate de sa propre vie maçonnique. Elle l'est lorsque la sémiotique aborde sa dimension sémantique qui étudie le sens, sa dimension syntaxique qui s'occupe des relations entre les signes, et sa dimension pragmatique qui concerne la manière dont ils sont interprétés.
Depuis la Grèce antique, Platon réfléchissait déjà aux concepts implicites dans les signes, Aristote étudiait la représentation des mots dans son ouvrage "De l'interprétation," et les stoïciens les classaient en "naturels" et "conventionnels." Plus tard, John Locke, en Angleterre, analysa leur nature dans "Essai sur l'entendement humain," et le Suisse Ferdinand de Saussure, père de la sémiotique moderne, conclut qu'un signe est composé de sa forme (signifiant) et des idées ou concepts qu'il représente (signifié). La correspondance entre la forme et ce qu'un symbole représente dépend des conventions, qui dans notre cas sont celles de la tradition Maçonnique.
Grâce à la fonction interprétative de la sémiotique, un Franc-Maçon a l'opportunité de trouver des significations sous-jacentes avec une plus grande rigueur, profondeur, compréhension et assimilation. Par exemple, il peut découvrir dans le symbolisme du Maillet, du Ciseau et de la Pierre Brute des principes éthiques et philosophiques pour guider sa propre vie et influencer la société, tout en découvrant aussi des significations dans la manière dont la Maçonnerie invite à instrumentaliser ce symbolisme. De même, la sémiotique lui fournira des outils précieux pour comprendre les diverses formes de communication des contenus Maçonniques : mots, marches, tableaux, postures, objets, vêtements, contacts, etc.
La sémiotique n'est pas une matière optionnelle pour un Franc-Maçon, mais une discipline essentielle qui lui offre le cadre théorique nécessaire pour l'interprétation correcte des symboles et, par ce biais, pour la préservation et la transmission correcte de la Tradition Maçonnique, en confrontant le corpus symbolique avec une personne préparée à cela.
Le sujet n'est pas anodin. En encourageant l'étude de la sémiotique dans les Loges, on facilite la préservation des traditions, des usages et des coutumes Maçonniques. Les Francs-Maçons peuvent non seulement comprendre plus profondément et plus efficacement, dès le départ, mais aussi transmettre par la suite, les enseignements essentiels de la Maçonnerie, réduisant ainsi leur vulnérabilité face à l'influence de conceptions étrangères qui dénaturent leur pratique.
Par ailleurs, un regard instruit et adéquat sur la symbolique renforce la capacité d'analyse, la réflexion et la recherche approfondie de significations dans la vie Maçonnique, et à travers elle, dans la vie sociale.
Ce n'est pas non plus un sujet de moindre importance à une époque de plus en plus pluraliste.
Iván HERRERA MICHEL
Past President of CLIPSAS
SEMIOTICS FOR THE FREEMASON
By Iván HERRERA MICHEL
Past President of CLIPSAS
When a person is initiated into a Masonic Lodge, they generally discover during their first instruction that everything they will learn from that point forward will be symbolic and allegorical. They understand that this is how the Order conveys knowledge and inspiration, but they do not find an institutional conceptual framework or an invitation to personal training that would prepare them to interpret and correctly understand what a symbol, an allegory, or a ritual truly is.
Semiotics is the discipline that studies systems of signs (among these are symbols, which do not have an intrinsic but rather a conventional relationship with what they represent), their processes of signification and communication, and the way meanings are created and transmitted. In Freemasonry, this constitutes the backbone of the entire edifice. Therefore, for a Freemason, it is not an optional subject but a fundamental and essential discipline for the proper construction of their Masonic life. It is essential when it addresses the semantic dimension, which studies meaning; the syntactic dimension, which deals with the relationships between signs; and the pragmatic dimension, which concerns how they are interpreted.
Since ancient Greece, Plato had already reflected on the concepts implicit in signs, Aristotle studied the representation of words in his work "On Interpretation," and the Stoics classified them as “natural” and “conventional.” Later, John Locke in England analyzed their nature in the "Essay Concerning Human Understanding," and the Swiss Ferdinand de Saussure, father of modern semiotics, concluded that a sign is composed of its form (signifier) and the ideas or concepts it represents (signified). The correspondence between the form and what a symbol represents depends on conventions, which in our case are those of Masonic tradition.
Through the interpretive function of semiotics, a Freemason has the opportunity to find underlying meanings with greater rigor, depth, understanding, and assimilation. For example, they can discover in the symbolism of the Gavel, the Chisel, and the Rough Ashlar ethical and philosophical principles to guide their own life and influence society, while also uncovering meanings in the way Freemasonry invites the instrumentalization of this symbolism. Similarly, semiotics will provide them with valuable tools for understanding the various forms in which Masonic content is communicated: words, marches, charts, postures, objects, garments, contacts, etc.
Semiotics is not an optional subject for a Freemason but an essential one that offers the necessary theoretical framework for the correct interpretation of symbols and, through this path, for the proper preservation and transmission of Masonic Tradition when confronting the symbolic corpus with someone prepared for it.
This matter is not trivial. By encouraging the study of semiotics in the Lodges, the preservation of Masonic traditions, usages, and customs is facilitated. Freemasons can not only grasp the essential teachings of Freemasonry more deeply and effectively from the beginning, but also later transmit them, thus reducing their vulnerability to the interference of foreign conceptions that distort their practice.
Moreover, an educated and appropriate perspective on symbolism strengthens the capacity for analysis, reflection, and the broader search for meanings in Masonic life, and through it, in social life.
This is not a matter of little importance in an increasingly pluralistic era.
Iván HERRERA MICHEL
Past President of CLIPSAS
Comentários